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J’AURAIS PREFERE VIVRE de Thierry Cohen

Par Fleurdusoleil

mardi 16 mars 2010

J'AURAIS PREFERE VIVRE de Thierry Cohen

 
vivre
Le 8 mai 2001, jour de ses vingt ans, Jeremy se suicide.
Victoria, la femme qu'il aime, l'a rejeté.
Le 8 Mai 2002, il se réveille près de Victoria, folle d'amour pour lui.
Est-il vraiment mort Jeremy devient alors le spectateur d'une vie qui lui échappe.
Une vie étrange, dans laquelle sa personnalité est différente, change, évolue, l'inquiète.
Au fil des jours et des réveils, Jeremy va dérouler le fil d'un destin qu'il n'a pas choisi...
le sien.

 
Mon avis :
Ce roman, qui a reçu le prix Jean d’Ormesson,a eu sur moi l’effet d’une bombe. Il a fait remonter toutes sortes d’émotions ( tristesse, compassion, colère, incompréhension…).
Dès les premières phrases, Jérémy Delègue m’entraine dans son histoire.  J’ai l’impression d’avoir pris le même cocktail explosif que lui : Whisky + cachets + pétard. Comme lui, je suis hagarde lorsqu’il se réveille un an après auprès de sa Victoria. Mais que s’est-il passé ?
C’est par une écriture simple et sans fioriture, que j’apprends que Jérémy n’est conscient que quelques jours au cours de sa vie, et qu’il est impuissant  face aux dégâts que l’autre Jérémy a causé.
Pourquoi ? Est-ce Dieu qui le punit car il n’a pas respecté le don de vie qu’il lui offrait ?
Dans ce court récit que j’ai dévoré  rapidement,  Thierry Cohen met  nos émotions à l’épreuve. Comment ne pas s’émouvoir devant ce jeune homme qui n’a plus le contrôle de sa vie.
Sans être une critique philosophique, cette histoire nous amène à la réflexion. Avant tout action, il nous faut penser à la conséquence de nos actes. Ne pas être égoïste car il y a toujours des ricochets sur autrui. Mais aussi , nous rappelle que quelle que soit notre position face à la religion, il faut toujours avoir du respect pour les croyances. Qui sait ?
Jérémy a défié son créateur.Il a fait le choix de mettre fin à sa vie. Il se retrouve face  lui-même et face à ses responsabilités…

Thierry Cohen a réussi à m’émouvoir, à me faire verser une larme. Et  je l’en remercie.


 
 

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