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Critique: OPEN WATER (2004)

Par Melmott

affiche Open water


Réalisé par Chris Kentis
Avec Blanchard Ryan et Daniel Travis
Durée: 1h19



L'histoire:
Susan et Daniel sont venus aux Bahamas pour se détendre, et ils en ont bien besoin. Adeptes de la plongée, ils s'inscrivent pour une sortie sur la barrière de corail. Parce que le bateau est trop plein, parce que l'équipage ne fait pas vraiment attention, ils se retrouvent seuls, perdus au large, dans des eaux infestées de requins...

Mon avis:
Autant le dire tout de suite, les films de requins et autres animaux dangereux - qu'ils soient terrestres, marins ou quoi que ce soit,  - c'est pas du tout mon truc. Quand bien même ils sont bons et efficaces, j'préfère nettement voir autre chose. Mais là, curieux des critiques positives lues ça et là, par l'aspect psychologique vanté, j'ai voulu tenter ma chance et j'ai bien fait !
Si l'on voulait résumer le film, on pourrait sans mal se contenter d'un post-it ; un couple fait de la plongée et le bateau part sans eux. Nullement besoin de parler de requins car, s'ils sont là, ils ne sont qu'une menace en plus...

open-water2

De ce postulat d'une confondante simplicité va naître un film terrifiant car totalement réaliste. Pendant la courte durée du film (1h20 et c'est amplement suffisant), nous allons passer presque 24 heures dans la flotte, suffocant au plus près de ces deux sympathiques personnes - magnifiquement interprétées - à partager le froid, leur fatigue, leur peur et suivre l'évolution de la situation avec énormément d'empathie. Pourtant, on ne peut pas dire qu'il se passe grand chose, ni que les acteurs vont se lancer dans des dialogues shakespeariens d'une profondeur abyssale. Non, c'est juste un couple qui dérive et qui attend en essayant de tenir le coup. Et nous on regarde avec effroi car il n'y a malheureusement rien d'autre à faire ; si pendant les 10 premières heures passés dans l'eau, ils nourriront l'espoir d'un sauvetage, nous, de notre côté, on est convaincu dès le départ que c'est peine perdue.

open water 1

Pourtant, on ne peut s'empêcher nous aussi d'espérer : se dire que l'on est juste témoin d'une très longue agonie est insupportable.
D'une redoutable efficacité, avec peu de moyen mais beaucoup de sensibilité, ce film nous rappelle encore une fois que l'horreur n'est pas forcément un mec qui court avec une tronçonneuse, une maison démoniaque ou un étalage de tripes, elle peut aussi naître d'une erreur toute bête, d'un moment d'inattention...
Glaçant...

Après ça, vous n'oublierez pas d'annuler les vacances à la mer cette année !

Elouan





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