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Jeannette Bougrab, 36 ans et UMP, nommée présidente de la HALDE

Publié le 23 mars 2010 par Sylvainrakotoarison

(dépêches)
Jeannette Bougrab, 36 ans et UMP, nommée présidente de la HALDE
http://www.lefigaro.fr/politique/2010/03/23/01002-20100323ARTFIG00611-jeannette-bougrab-prend-la-tete-de-la-halde-.php#xtor=AL-5
Jeannette Bougrab prend la tête de la Halde
Mots clés : Halde, Louis Schweitzer, Jeannette Bougrab, FRANCE
Par Constance Jamet
23/03/2010 | Mise à jour : 19:08 Réactions (35)
Agée de 36 ans, Jeannette Bougrab a été professeur de droit avant d'être nommée au Conseil d'Etat en 2007. Crédits photo : AFP
Ce professeur de droit membre du conseil d'Etat a finalement été préféré au socialiste Malek Boutih pour succéder à Louis Schweitzer. Militante de l'UMP, cette fille de harkis est une proche de Claude Guéant.
 
C'est une femme qui va succéder à Louis Schweitzer à la tête de la Halde. Nicolas Sarkozy a nommé mardi la conseillère d'Etat Jeannette Bougrab à la présidence de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité. La nomination officielle interviendra après consultation des commissions de l'Assemblée nationale et du Sénat qui peuvent demander à auditionner la juriste.
Cette nomination devrait contribuer à rassurer encore davantage les opposants à l'ouverture dans la majorité présidentielle, alors que le nom du socialiste Malek Boutih avait circulé avec intensité. C'est finalement dans le camp UMP que le président a préféré piocher. Maître des requêtes au Conseil d'État, professeur de droit public à la Sorbonne et à Sciences Po, cette fille de harkis, qui se revendique du gaullisme social, a été remarquée par l'ancien président du conseil constitutionnel Pierre Mazeaud et Alain Juppé. Nommée en 2002 secrétaire nationale de l'UMP, chargée d'animer le groupe de réflexion sur l'équité dans l'accès au marché de l'emploi et dans la vie professionnelle, Jeannette Bougrab est devenue en 2004 secrétaire nationale fonctionnel de l'UMP, chargée des nouvelles adhésions.
«L'assignation communautaire dans les partis m'ennuie»
Cette proche du secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant fut, en 2007, candidate aux élections législatives dans la 18e circonscription de Paris où elle fut battue par le PS Christophe Caresche. Lors de la campagne, Jeannette Bougrab n'a pas caché son agacement face à l'étiquette «candidate de la diversité» qu'on essayait de lui coller. «L'assignation communautaire dans les partis m'ennuie», confiait-elle à l'époque. «Vouloir promouvoir systématiquement des candidats issus des minorités dispense de mener des politiques d'investissements massifs pour lutter contre les inégalités», regrettait-elle. «Le chef de l'État a ouvert la brèche en nommant Rachida Dati à la tête d'un ministère régalien mais je ne suis pas convaincue qu'en dehors de leur activité ministérielle ces ministres de la diversité aient fait avancer la cause», ajoutait la juriste de 36 ans au Figaro Madame.
Auteur d'un rapport sur les «discriminations dans l'accès au marché de l'emploi», elle a été nommée fin 2009 à la présidence du conseil d'administration de l'Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances (Acsé), chargée de mettre en œuvre les orientations gouvernementales en matière de politique de la ville, de lutte contre les discriminations et d'égalité des chances.
Le choix de Jeannette Bougrab clôt la polémique ouverte par Gérard Longuet. Le chef des sénateurs UMP avait estimé il y a deux semaines qu'il valait mieux nommer quelqu'un du «corps français traditionnel» plutôt que Malek Boutih pour remplacer Louis Schweitzer, lui-même ancien directeur de cabinet du socialiste Laurent Fabius à Matignon. Les propos de Gérard Longuet avaient été désavoués jusque dans sa propre famille politique, la ministre de l'enseignant supérieur Valérie Pécresse les qualifiant par exemple de «malheureux». Gérard Longuet a lui-même reconnu s'être exprimé de façon «raccourcie et donc maladroite»
LIRE AUSSI :
» VIDEO : interview de Jeannette Bougrab (avec Lefigaro.fr Madame)
» Malek Boutih pressenti à la présidence de la Halde
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http://www.lefigaro.fr/politique/2010/02/24/01002-20100224ARTFIG00699-malek-boutih-pressenti-a-la-presidence-de-la-halde-.php
Malek Boutih pressenti à la présidence de la Halde
Mots clés : Malek Boutih, Louis Schweitzer, Halde, PS
Par Bastien Hugues
24/02/2010 | Mise à jour : 17:58 Réactions (168)
Crédits photo : Abaca
L'ancien président de SOS Racisme pourrait succéder mi-mars à Louis Schweitzer à la tête de la Haute autorité de lutte contre les discriminations.
 
L'horizon s'éclaircit un peu pour Malek Boutih. Dépourvu de toute fonction importante à la direction du PS depuis fin 2008, l'ancien président de SOS Racisme pourrait rebondir dans les prochains jours en prenant la présidence de la Halde. Le 8 mars, Louis Schweitzer quittera en effet son bureau de la rue Saint-Georges, après cinq années de mandature. Et pour lui succéder, l'Elysée lorgnerait singulièrement sur Boutih, un «pro-Royal» régulièrement présenté par ses camarades socialistes comme «Sarko compatible». Selon son entourage, sa nomination pourrait être officialisée dès lundi.
Rue de Solférino, Malek Boutih, 45 ans, est devenu indésirable depuis longtemps. Nommé en 2003 secrétaire national du parti sur les questions de société, puis chargé deux ans plus tard de la lutte contre le racisme, son rapport sur l'immigration - dans lequel il se prononce en faveur de quotas et de flux migratoires régulés - est enterré en 2005 par la direction du PS. Proche de Julien Dray, il soutient dès 2006 la candidature de Ségolène Royal à l'investiture socialiste pour l'élection présidentielle de 2007. Une position qui lui vaut, après le congrès de Reims et sa bataille intestine, de perdre son secrétariat national.
«Premier des sarkozystes»
Depuis, Boutih n'a eu de cesse de taper sur la direction du PS. Epinglant début 2009 le contre-plan de relance de Martine Aubry à qui il reprochait de reprendre des «recettes usées». Critiquant régulièrement un PS «bunkerisé» et «autiste». Taclant un parti qui «n'a plus de rapport avec la réalité sociale du pays». Votant plus récemment contre l'investiture d'Hélène Mandroux en Languedoc-Roussillon, dans laquelle il voyait «une utilisation du racisme pour des manœuvres d'appareil». Des critiques qui lui ont valu d'être publiquement taxé par ses camarades socialistes de «premier des sarkozystes».
Le 8 mars - à une semaine du premier tour des régionales -, son affectation à la présidence de la Halde pourrait donc être un geste d'ouverture supplémentaire de la part de Nicolas Sarkozy, après les nominations de Didier Migaud à la présidence de la Cour des comptes et de Michel Charasse au Conseil constitutionnel. Contacté par Lefigaro.fr, ni l'intéressé ni l'Elysée n'acceptent pour l'instant de communiquer sur le sujet. Déjà annoncé au gouvernement en 2007 pour un secrétariat d'Etat à la Politique de la ville, puis l'année suivante pour une mission sur la diversité, ce fils d'immigrés algériens avait finalement refusé les invitations respectives, notamment sous la pression de son ami Julien Dray. Avant de rapidement faire part de son intérêt pour la présidence de la Halde. «Ça m'intéresse et je l'ai fait savoir. Le président veut des nominations [de personnes issues de la diversité, NDLR] à des postes importants. Je le prends au mot», lance-t-il dans la presse dès décembre 2008.
«Malek s'emmerde au PS»
Face à lui, seul circule le nom de Fadela Amara, dont le sort au sein du gouvernement, à l'occasion du remaniement d'après-régionales, semble plus qu'incertain. Très critiquée au sein de la majorité et en chute dans les dernières enquêtes de popularité, la secrétaire d'Etat à la Ville aurait pris plus d'un wagon de retard sur Malek Boutih.
Au Parti socialiste, la probable nomination de l'ancien président de SOS Racisme à la tête de la Halde semble plutôt bien accueillie. «C'est une bonne chose pour lui. On a beau ne pas être toujours d'accord sur tout, je dois lui accorder une vraie compétence sur les questions de discriminations», affirme Pouria Amirshahi, secrétaire national du PS aux Droits de l'Homme. «Je pense que Malek s'emmerde au PS, et qu'il est à une étape où il a envie de s'engager dans un nouveau combat, d'être utile autrement», poursuit Amirshahi, qui accusait Boutih il y a à peine plus d'un an d'«applaudir Sarkozy à chacune de ses déclarations» et de «marcher sur les pas de ceux qui, comme Bockel et Besson, ont fait le lit de la droite - avant d'y finir carrément».
 Par Bastien Hugues
Journaliste, Le Figaro.fr
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http://www.lefigaro.fr/politique/2010/03/10/01002-20100310ARTFIG00745-halde-les-propos-de-longuet-scandalisent-la-gauche-.php
Longuet crée la polémique avec ses propos sur la Halde
Mots clés : SOS racisme, Pécresse, Bertrand, Gérard Longuet, Malek Boutih, La Halde
Par Thomas Vampouille, Flore Galaud
11/03/2010 | Mise à jour : 09:47 Réactions (731)
Pour le président des sénateurs de l'UMP, Malek Boutih «n'est pas le bon personnage» pour prendre la tête de la Halde. Crédits photo : Le Figaro
Le patron des sénateurs UMP a estimé mercredi qu'il fallait préférer quelqu'un «du corps français traditionnel» au socialiste Malek Boutih à la tête de la Haute autorité de lutte contre les discriminations. «Une maladresse», a-t-il reconnu dans la soirée.
 
Le président du groupe UMP au Sénat, Gérard Longuet, a déclenché mercredi une vive polémique en estimant que l'ancien président de SOS-Racisme Malek Boutih, pressenti pour succéder à Louis Schweitzer à tête de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde), n'était pas le «bon personnage» pour accéder à de telles fonctions. «Si vous voulez, les vieux Bretons et les vieux Lorrains - qui sont d'ailleurs en général Italiens ou Marocains - doivent faire l'effort sur eux-mêmes de s'ouvrir à l'extérieur», a-t-il argumenté, lors de l'émission Questions d'info de LCP/AFP/France Info, mercredi.
«La Halde, cela veut dire que c'est la France qui s'ouvre aux populations nouvelles». «Schweitzer, c'est parfait ! Un vieux protestant, parfait ! La vieille bourgeoisie protestante, parfait !», a-t-il insisté. Avant d'ajouter : «Si vous mettez quelqu'un de symbolique, extérieur, vous risquez de rater l'opération».
Désir (PS) : «Hiérarchisation délirante des Français»
Des propos qui ont immédiatement suscité de vives réactions. Le porte-parole du Parti socialiste Benoît Hamon s'est dit «consterné» sur France Info, jugeant la «formation politique majoritaire (....) gangrénée aujourd'hui par une forme d'obsession dans sa relation à l'extrême droite, à cette question de l'identité nationale, à l'immigration». Le député socialiste européen Harlem Désir a pour sa part demandé à l'UMP de «condamner ces propos immédiatement avec la plus grande fermeté et à M. Longuet de présenter des excuses publiques à Malek Boutih». Harlem Désir a fustigé un «discours intolérable, aux relents racistes et qui justifie et légitime les discriminations».
SOS Racisme a également réagi, en demandant au sénateur de retirer ses propos «indignes d'un élu de la République» et à l'UMP de s'en «désolidariser». «La vision véhiculée par M. Longuet, qui qualifie M. Boutih d''extérieur à la France, montre la conception ethnique qu'il s'en fait et qui rappelle la France de Maurras en contradiction avec la France républicaine qu'il est sensé incarner», dénonce l'association.
«Des propos qui n'engagent que lui» (UMP)
Face à la polémique, le porte-parole de l'UMP Dominique Paillé a souligné sur France Info mercredi soir que les déclarations de Gérard Longuet «n'engagent que lui-même». L'UMP, en premier lieu, n'a tenu à «aucun moment» un «tel langage», ce «n'est pas le nôtre», a-t-il fait valoir. D'autre part, a-t-il relevé, «pour ce qui concerne la Halde, il appartient au gouvernement et surtout au président de la République de choisir et que donc, c'est en quelque sorte une annonce qui là aussi n'engage que lui-même».
Valérie Pécresse, pour sa part, a jugé «très malheureuse» l'expression de Gérard Longuet tandis que Xavier Bertrand a expliqué qu'il «n'a voulu blesser personne». «Le PS a aussitôt sauté sur le sujet pour faire une polémique de plus (...) moi j'ai envie de parler des régionales», a-t-il assuré jeudi matin sur France Info. Même son de cloche du côté de l'autre porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre : sur France 2, il a expliqué que les propos de Gérard Longuet étaient «plutôt regrettables», estimant toutefois que les expressions qu'il avait employées n'étaient «pas très compréhensibles».
Longuet reconnaît une maladresse
Gérard Longuet a reconnu mercredi dans la soirée sur Europe 1 s'être exprimé de façon «raccourcie et donc maladroite», soulignant que Malek Boutih est un «homme tout à fait respectable». Le sénateur UMP reste cependant «convaincu» que «dans la symbolique, ce serait bien que la lutte contre la discrimination et en particulier la discrimination raciale soit appropriée par tous ceux qui ne se sentent pas concernés», et qui «doivent au contraire faire cet effort d'ouverture». «Dès que vous attaquez des sujets difficiles, comme je ne suis pas nécessairement un génie, on peut être maladroit. Mais si on ne pose pas les problèmes, on ne les règle jamais», a-t-il conclu.
Le ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, a estimé jeudi matin que Malek Boutih avait le «bon profil» pour prendre la tête de la Halde, jugeant «rassurant» que Gérard Longuet se soit excusé pour ses propos «malheureux» à l'égard de celui-ci. «Je connais bien Malek Boutih, je l'apprécie énormément» a affirmé le ministre sur France info, ajoutant : «Je trouve qu'il a le bon profil» pour diriger la Halde.
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» Malek Boutih pressenti à la présidence de la Halde
» Halde : un bilan mitigé après cinq ans d'action
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/03/06/01016-20100306ARTFIG00254-halde-un-bilan-mitige-apres-cinq-ans-d-action-.php
Halde : un bilan mitigé après cinq ans d'action
Mots clés : Discrimination, Louis Schweitzer, HALDE
Par Marie-Estelle Pech
05/03/2010 | Mise à jour : 22:26 Réactions (91)
Louis Schweitzer quitte lundi son bureau de la rue Saint-Georges, à Paris, après cinq ans passés à la tête de la Halde. Crédits photo : Le Figaro
Son président, Louis Schweitzer, assure que l'institution a trouvé sa place et doit rester indépendante.
 
La Haute Autorité de lutte contre les discriminations et les inégalités (Halde), créée en 2004 pourrait se fondre dans le futur «défenseur des droits», une institution prévue par la révision constitutionnelle de 2008. Aujourd'hui, seules les fonctions du médiateur de la République, du défenseur des enfants et de la commission nationale de déontologie de la sécurité sont censées y être rattachés. Une réflexion est en cours au gouvernement, pour y ajouter la Halde, autorité administrative aujourd'hui très soucieuse de son indépendance. Son président, Louis Schweitzer, juge pour sa part que la lutte contre les discriminations est une «occupation à plein temps». «Le défenseur des droits, qui aura de nombreuses attributions, risque d'être moins focalisé sur ce sujet important», affirme-t-il.
Cette idée de rattachement a notamment été soutenue par le comité Balladur sur la réforme constitutionnelle. Pas forcément uniquement pour des raisons juridiques, car la Halde agace. Elle a souvent fait les frais des critiques de la majorité depuis sa création. Plusieurs députés UMP se sont inquiétés du poids croissant de cette institution qui n'hésite pas à faire condamner l'État pour des discriminations. Nicolas Sarkozy a par ailleurs critiqué à plusieurs reprises Louis Schweitzer, ancien directeur de cabinet de Laurent Fabius, pour son rôle dans les délocalisations de Renault lorsqu'il était à la tête de l'entreprise. Pourtant en cinq ans à peine, ce dernier a su installer un taux de notoriété de 54% chez les Français. Grâce à cette notoriété, la Halde a reçu plus de 10 000 recours en 2009. Mais il lui est reproché de faire du chiffre pour faire du chiffre : la proportion de dossiers donnant lieu à une décision (rappel à la loi, médiation ou poursuite devant les tribunaux) est en effet inférieure à 20%. De quoi provoquer pas mal de frustrations chez les requérants…
Taux de rejet de 64 %
Ce taux de rejet élevé s'explique en partie par la difficulté à monter un dossier complet sur ce genre de sujet, défend Louis Schweitzer, selon qui le taux de rejet, 64%, est comparable à celui de la police pour les dépôts de plainte.
La rentabilité de l'institution a aussi été attaquée. Selon le député UMP Richard Mallié, la Halde «affiche un train de vie choquant». Louis Schweitzer est critiqué pour ses «somptueux locaux» du IXe arrondissement de Paris au loyer annuel de 2 millions d'euros. Le loyer est trop cher, mais c'est un bail de neuf ans, non révocable signé avant la création de la Halde, répond-il. Il affirme par ailleurs que son budget total de 12 millions d'euros annuel est inférieur à celui d'institutions comparables de l'Union européenne.
Un argument peu convaincant pour Richard Mallié, à l'origine d'un amendement qui a réduit en décembre dernier la hausse du budget de la Halde. Pour lui, ce type d'institutions est sujet aux dérapages. Sur le fond, certaines actions de la Halde focalisent aussi les critiques à l'Assemblée comme l'étude menée sur l'image des femmes dans les manuels scolaires ou encore un testing sur les entreprises du CAC 40 visant à prouver des discriminations.
De fait, l'irruption de la Halde dans leurs affaires internes a fait grincer des dents les entreprises. Certaines lui ont reproché de ne pas respecter le principe du contradictoire. Louis Schweitzer estime que la critique était légitime au début. «Maintenant quand la Halde est saisie, une demande d'informations est adressée au mis en cause, et s'il y a discrimination, un courrier lui est envoyé pour lui donner tous les éléments.» Les critiques ne troublent pas le patron de la Halde, aujourd'hui sur le départ, pour qui cette institution n'a pas vocation à être «consensuelle» : «On s'appelle autorité de lutte, et nous luttons», dit-il.
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 Par Marie-Estelle Pech
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