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Partenariats du 28 mars

Par Madame Charlotte

Le Livre de Poche, Robert Laffont, NiL Editions et l’Archipel se joignent à Bob pour ce dernier dimanche de partenariats du mois de mars. Les blogueurs résidant à l’étranger peuvent bien entendu participer.

Si vous êtes intéressé  n’hésitez pas à nous écrire via le formulaire de contact en nous indiquant votre pseudo, votre blog, le titre en question (ou une liste de préférences) et vos coordonnées postales.

Les formulaires incomplets ne seront plus pris en compte, n’oubliez donc pas de préciser votre adresse postale si vous postulez pour la première fois.

Nous rappelons que seuls peuvent participer les blogueurs ayant un blog consacré totalement ou majoritairement à la lecture et régulièrement tenu à jour. À compter de la réception de l’ouvrage, vous aurez un mois pour le lire et le commenter sur votre blog.

Nous avons limité la participation à deux titres par mois. Cependant, les appels à lecteurs resteront ouverts jusqu’à 20h le dimanche soir. Passé cette heure, si nous n’avons pas le quota de blogueurs, nous accepterons les demandes de ceux ayant déjà participé deux fois dans le mois. Tout le monde peut donc participer !

De manière exceptionnelle, en raison du salon du livre, nous ne serons pas derrière notre écran aujourd’hui et nous ne pourrons donc pas indiquer lorsque tel ou tel titre sera complet.

Le Livre de Poche

Jungle – Monica Sabolo (256 pages)

Partenariats du 28 mars
«Julia avait toujours peur de me perdre. Quand nous avions dix ans, elle m’avait planté une aiguille dans le bras parce que je lui avais parlé de Sophie, une fille de ma classe qui m’avait invitée à venir voir son aquarium tropical. À quinze ans, elle m’avait écrit une lettre mélodramatique, qu’elle avait signée de gouttes de sang séché, juste parce que j’allais quelquefois dormir chez Yukiko, une petite Japonaise neurasthénique. À dix-sept ans, elle m’avait avoué qu’elle pensait souvent à ma mort.»

En déroulant les vies aventureuses de Louise et Julia, Monica Sabolo signe un livre lumineux d’humour et de grâce sur cet âge vertigineux où la vie est aussi sauvage qu’au cœur d’une forêt tropicale. Jungle ou l’épopée de l’adolescence.

Riven Rock – T.C. Boyle (693 pages)

Partenariats du 28 mars
Genève, 1904. Les jeunes mariés Katherine Dexter et Stanley McCormick posent pour la photo sur la pelouse de Prangins, le château de Katherine. A 29 ans, délicieuse innocente, elle est la première femme docteur ès sciences du M.I.T., et l’une des dirigeantes du mouvement féministe. Lui est le plus jeune fils de Cyrus et Nettie McCormick, les inventeurs de la moissonneuse-batteuse. Mondains et millionnaires, Stanley et Katherine sont les mariés de l’année qui plus est, ils semblent amoureux… Mais Stanley ne va pas bien. Bientôt, il entend des voix et n’arrive plus à contrôler ses accès de violence à l’égard des femmes. Il agresse même la sienne, qu’il aime tendrement. Le diagnostic tombe : Stanley devra être enfermé à Riven Rock, un institut spécialisé. Il ne doit plus voir de femmes. Jamais ! Dès lors, Katherine observe son mari aux jumelles, accroupie dans un massif de bégonias, et attend, telle une naturaliste étudiant les habitudes de quelque animal sauvage. Elle revient chaque année, apportant des cadeaux et des nouvelles du monde extérieur. Un jour, espère-t-elle, un des psychiatres qu’elle a engagés lui rendra Stanley, débarrassé de ses démons et aspirant à l’amour… T.C. Boyle nous conte dans ce roman le destin d’un couple hors du commun, produit de l’histoire américaine couple mythique, partagé entre l’amour, la violence, les combats du monde extérieur et la fidélité aux êtres chers.

Le convive du dernier soir – Charles McCarry (576 pages)

Partenariats du 28 mars
À travers la vie de Paul Christopher, son héros, c’est l’histoire d’un service secret, l’Outfit, que nous raconte Charles McCarry.
Le récit débute en Allemagne, lorsque les nazis prennent le pouvoir, mettant ainsi un terme à l’enfance heureuse de Paul, sur les bords de la Baltique. Un demi-siècle plus tard, après une succession de meurtres, Paul a-t-il enfin vaincu ses ennemis ? Des antichambres du Troisième Reich aux recoins les plus sombres de l’Europe en ruine, en passant par les prisons chinoises, Charles McCarry multiplie les rebondissements, s’inscrivant ainsi dans la grande tradition du roman d’espionnage américain, aux côtés de John Le Carré ou de Robert Ludlum.

Robert Laffont

Les Grandes Espérances – Charles Dickens (860 pages)

Partenariats du 28 mars
Trois œuvres tour à tour dramatiques, mystérieuses et fantastiques, de l’un des plus grands auteurs anglais de l’époque victorienne.
Ce volume réunit trois œuvres singulières de Dickens : deux romans, Les Grandes Espérances et Le Mystère d’Edwin Drood, ainsi qu’une collection de Récits pour Noël. Dans le premier livre, on suit l’histoire dramatique de Pip, un enfant qui découvre le « monde réel » en différentes étapes, de la naissance à la mort de ses illusions. Dans le deuxième texte, resté inachevé, la disparition du personnage éponyme est à l’origine de l’intrigue. Roman de formation ou roman « policier », ces deux récits mettent en scène des protagonistes qui évoluent dans un monde cruel, où la mélancolie est contrebalancée à la fois par la présence de scènes comiques et par la foi des personnages. L’auteur privilégie la narration à la première personne et met à l’honneur un univers qui lui est cher, celui de l’enfance, notamment dans les Récits pour Noël, invitant le lecteur adulte à ne pas rester incrédule face au récit de contes extraordinaires.
Ce volume contient : Les Grandes Espérances, Le Mystère d’Edwin Drood, Récits pour Noël.

Pour ce partenariat, vous pouvez lire soit un des deux romans, soit les récits de Noël, soit le livre tout entier.

Un bel avenir – Marco Videtta

Partenariats du 28 mars
Mars 1948. L’Italie d’après guerre est en pleine effervescence électorale. La Démocratie chrétienne a le vent en poupe, les communistes aussi, et l’ère fasciste semble morte et enterrée pour tous. Pour presque tous… Car pour Fulvio, le monde s’est arrêté aux derniers jours de la chute du fascisme. Sa seule raison de vivre est de découvrir comment Lucio, son frère bien-aimé, est mort. Or Lucio était un fanatique de la république de Salò, cet État fantoche créé par les nazis dans le nord de l’Italie pour remettre en selle Mussolini après sa chute. Quand Fulvio apprend que son aîné aurait été abattu au coin d’une rue par des partisans, il n’y croit pas. Son intuition lui souffle que cette version officielle, si banale, cache une autre réalité, plus tragique. Assez vite, il découvre que Lucio a subi les sévices des membres d’une tristement célèbre section de SS italiens (la bande de Koch). Ainsi commence une quête dont le but est de dévoiler le mystère qui entoure Lucio, une quête au cours de laquelle son cadet va se retrouver confronté à des assassins impunis, à des traîtres rescapés, à des prêtres tortionnaires, à des personnages féminins ambigus et à des transfuges du fascisme déjà prêts à se recycler dans la nouvelle république…
Une enquête palpitante aux saveurs de roman noir, où la vérité n’est jamais tout à fait où on le croit et toujours plus sombre qu’on ne le craint… Un roman d’émotions fortes, qui montre, avec une rare puissance narrative, une déconcertante continuité entre le fascisme et la république née de ses décombres.

NiL Editions

L’extravagant voyage du jeune et prodigieux voyage de T.S. Spivet

Partenariats du 28 mars
« J’ai été ébloui par le talent de Reif Larsen… Entre Mark Twain, Thomas Pynchon, et Little Miss Sunshine… ce livre est un trésor. » Stephen King

T. S. Spivet est un enfant prodige de douze ans, passionné par la cartographie et les illustrations scientifiques. Il dessine tout ce qu’il observe : la carte de ses rêves, les expressions de sa famille, le volume des voix, les distances qui séparent l’Ici de l’Ailleurs, les sauterelles mormones, et même les variations rageuses des ellipses de petits pois lors des repas…
Mais T. S. se sent très seul. Il vit dans un ranch du Montana, entouré d’un père mutique, un cow-boy qui déteste les sciences, une mère entomologiste qui cherche depuis vingt ans une espèce fantôme de coléoptère, une sœur qui pense être (à juste titre) le seul individu normal de la famille, et leur chien, Merveilleux, dépressif depuis la mort accidentelle du fils aîné.
Un jour, T. S. reçoit un appel inattendu du musée Smithsonian lui annonçant qu’il a reçu le très prestigieux prix Baird (un proche de la famille a envoyé ses dessins), et qu’il est invité à venir faire un discours. Il décide alors de traverser les États-Unis, à l’insu de tous, pour rejoindre Washington D.C., et tant pis si là-bas personne ne se doute qu’il n’est qu’un enfant.
Au cours de ce périple, caché dans un train, T. S. continue de dessiner tout ce qu’il voit : à ses croquis et cartes, il ajoute des notes lumineuses sur la résilience de la mémoire, la relativité du temps, la manière de tenir un mug, les trous de vers du Middle West, le son du silence, la définition de la médiocrité, les signes distinctifs de l’âge adulte…
Si certaines énigmes demeurent insolubles (par exemple suis-je diabolique ou seulement en pleine puberté ?), bien des questions trouvent enfin des réponses. Tout au long de son odyssée, Spivet fait la lecture d’un carnet qu’il a dérobé à sa mère. Roman dans le roman, ce carnet dévoile l’incroyable histoire de son arrière-arrière-grand-mère, la première femme géologue du pays, qui, comme sa mère, renonça à une brillante carrière scientifique pour épouser un homme des bois.
Au terme de ce voyage, T. S. aura quitté le monde de l’enfance et se sera révélé à lui-même. Il aura compris que l’observation seule ne suffit pas à cerner le mystère de nos émotions. Et que la frontière entre la réalité et la fiction est parfois bien difficile à saisir, même pour le plus éminent des cartographes.

L’Archipel

Le Monstre de Florence – Douglas Preston et Mario Spezi (364 pages)

Partenariats du 28 mars
En août 2000, Douglas Preston s’installe non loin de Florence dans l’intention d’écrire un roman policier. Afin de tout savoir des méthodes et des techniques d’enquête de la police italienne, il rencontre Mario Spezi, journaliste florentin de La Nazione, spécialiste des affaires criminelles. Celui-ci lui raconte l’histoire du Jack l’éventreur florentin, l’une des affaires criminelles les plus extraordinaires de tous les temps. Et toujours pas élucidée…
Entre 1974 et 1985, sept couples ont été assassinés alors qu’ils faisaient l’amour dans leur voiture au milieu des collines entourant la ville. Quatorze crimes, un nombre incalculable de suspects, des dénonciations, des folles rumeurs, des fausses accusations, plusieurs procès -; les ratages monumentaux de la justice sont ici mis en exergue -, mais le coupable court toujours…
Les deux hommes décident alors de reprendre l’enquête et de démasquer le Monstre. Une enquête qui dérange en haut lieu, au point que Preston a été accusé de complicité de meurtre, de détournement de preuves, de faux témoignage et d’entrave à la justice ; on l’a menacé d’arrestation s’il remettait les pieds en Italie. Les choses sont allées plus loin encore pour Spezi, puisqu’on l’a accusé d’être lui-même… le Monstre.


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