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Après la Passion du Christ, sa Résurrection à Ouarzazate

Publié le 20 mars 2010 par Jean-Luc Vautravers
Après la Passion du Christ, sa Résurrection à Ouarzazate Après la Passion du Christ, sa Résurrection à Ouarzazate Après la Passion du Christ, sa Résurrection à Ouarzazate
"La Passion du Christ" de Mel Gibson, sorti en 2004, avait remporté un grand succès public, dans le monde entier (lire http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Passion_du_Christ). "La Résurrection du Christ", qui sera tourné en juillet et en août prochain à Ouarzazate, ambitionne de lui succéder, en focalisant l'attention sur les personnages d'Hérode, de Ponce-Pilate et de Judas. Mais le succès ne sera pas facile à atteindre, ainsi qu'on le lira (en anglais) sous www.filmschoolrejects.com/news/unknown-director-given-challenging-task-of-resurrecting-christ-lpalm.php Ce projet est porté par le réalisateur Jonas McCord et le producteur Bill McKay. McCord s'est déjà essayé à ce genre. Il avait signé "Le Tombeau" (au centre), avec Antonio Banderas, embarqué dans la découverte du squelette d'un homme probablement mort par crucifixion il y 2'000 ans (voir http://www.ozap.com/film/le-tombeau/5264#tab_fiche_accueil).
"La Résurrection du Christ", destiné à sortir à Pâques 2011, illustre la vogue confirmée du Maroc comme lieu de tournage des films de péplum, dont j'avais parlé sous Ouarzazate fait son cinéma sur grand écran. Dans la veine christique, il y eut en 1977 "Jésus de Nazareth" de Franco Zeffirelli, puis "La dernière tentation du Christ" de Martin Scorsese. Une mini-série de quatre épisodes sur "Ben Hur" a été tournée il y a une anné pour la télévision anglaise. "Marie, mère du Christ" sortira l'an prochain, avec Camilla Belle, Diogo Morgado (à droite) et Al Pacino dans les rôles principaux.
Je reste toujours pantois devant la persistance du cinéma - accompagnant le goût du public - à faire revivre un personnage historique qui a très vraisemblablement existé, est au demeurant sympathique, mais sur le nom duquel tant de malheurs sont arrivés et surviennent encore... Mais développer ces réserves nous mènerait bien loin.

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