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L'IMMORTEL, film de Richard BERRY

Par Geybuss

L'IMMORTEL, film de Richard BERRY

Synopsis : Charly Matteï a tourné la page de son passé de hors la loi. Depuis trois ans, il mène une vie paisible et se consacre à sa femme et ses deux enfants. Pourtant, un matin d'hiver, il est laissé pour mort dans le parking du vieux port à Marseille avec 22 balles dans le corps. Contre toute attente, il ne va pas mourir... Cette histoire est inspirée de faits réels, mais où tout est inventé, au coeur du Milieu marseillais.

Thriller avec Jean Reno, Marina Foïs, Jean Pierre Daroussin, Kad Mérad.

                                   

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Mon humble avis : L'immortel est l'adaptation du roman homonyme de Frantz Gibert, lui même adapté de faits réels. Si l'on ignore cela, il est de notre droit de trouver le début de ce film gros, si gros qu'il en devient énorme. En fait,  c'est vrai, à la fin des années 70, l'un des derniers parrains de Marseille survécu à une attaque de 22 balles. Ensuite, il paraît que Richard Berry ait pris quelques libertés pour nous compter ces histoires de gangsters, de mafieux. En tout cas, ce film est parfaitement réalisé et les images sont maîtrisées. Certes, on pourrait reprocher quelques clichés,mais les hommes mafieux de cette époque là (je n'ai pas le plaisir d'en connaître aujourd'hui), ne sont ils déjà pas les clichés d'eux mêmes. Je ne pense pas que Richard Berry ait abusé de ce côté là, cela se passait bien comme cela dans ce milieu, d'autres films nous l'ont déjà prouvé. Et comme dans ces autres films, il nous faut un certains temps pour nous habituer à la confusion qui provient de tout ces personnages à la même démarches, qui ont tous la gueule de l'emploi. Qui est avec qui ? Je me suis posé la question à mainte reprises !

Mattei reçoit donc 22 balles : dans la voiture 8 personnes, donc 5 tireurs. Une fois recousu de partout et remis sur pieds, celui ci prendra temps et patience pour parfaire sa vengeance, sans dépasser les limites de son code d'honneur.  Les occupants de la voiture sont donc "dégommés" chacun leur tour au film des mois....  Alors bien sûr, le film n'est pas Alice aux pays des merveilles, mais plutôt au pays de la vengeance, des armes et de la tortures. Beaucoup de scènes de violence ou les plus sensibles se prépare à plonger la tête sous leur manteau, fermer les yeux très forts et puis aussi, il faut se boucher les oreilles, ou autre solution bondir se protéger au creux de l'épaule de son voisin, que celui ci soit surpris ou volontaire. Vous espérez une épaule forte pour vous rassurer !

Mais rassurez vous, la caméra coupe dévie toujours de trajectoire avant l'insupportable.

Et la police me dirait vous ? Que fait elle ? Son commissaire en chef a tendance à penser : "tant mieux, qu'ils se tuent entre eux, cela en fera moins à arrêter. Mais le lieutenant Marina Foïs (grandiose de distance dans ce rôle) ne l'entend pas ainsi. Elle veut faire son métier, surtout que dans ces hommes qui s'entre-tue, ce trouve celui qui a tué son mari policier quelques mois plus tôt;

Kad Mérad est inattendu mais très crédible en parrain mafieu. Un tel film pour lui tombe à pic afin de redorer son blason quelque peu pâli par certains navets récents.

Quant à Jean Reno, il n'a plus rien a prouvé, il est impeccable comme d'habitude. Déjà, lorsqu'il parle, sa voix si profonde fait trembler les murs. Alors imaginez lorsqu'il est en colère ! C'est le cinéma complet qui vibre !

Pour conclure, l'immortel est un film certes violent mais très efficace, sur la mafia, sur la rédemption, sur la vengeance, sur l'immoralité, sur l'envie de tourner la page. Mais le sang que l'on a sur les mains ne sèche pas.


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