Magazine Cuisine

Le printemps bordelais par Robert Parker

Par Elmarco

Dans sa newsletter d’Avril 2010, Robert Parker relate brièvement ses impressions après 2 semaines passées dans le bordelais à l’occasion de la campagne des primeurs 2009.

Selon Robert Parker, les dégustations du nouveau millésime bordelais constituent l’événement le plus captivant dans le monde du vin, capable de captiver une foule impressionante. Il rappelle que contrairement aux journalistes et négociants, il évite systématiquement les repas ou l’hospitalité offerts par les châteaux. Il rappelle également avec un soupçon d’ironie que 2009 est déjà le troisième millésime du siècle si on compte 2000. Il rappelle également que son travail à pour but d’aider ceux qui boivent les vins, pas les spéculateurs. Et finalement, il annonce la publication de ses notes pour fin Avril 2010.

En attendant, 3 points à retenir:

1. Le millésime 2009 est incroyable d’opulence, de puissance et de richesse, toutefois les meilleurs vins font preuve d’une précision et d’une délicatesse sans précédent. Il y aura des acheteurs pour le millésime 2009, c’est certain. Un nouveau facteur fait son apparition: les acheteurs asiatiques sont clairement intéressés par le millésime 2009 (ils ont déjà acheté du 2008). La question double: les acheteurs asiatiques acheteront-ils d’autres vins que les premiers crus? Et si oui, en quelles quantités? D’autre part, pour les acheteurs américains, le dollar fort par rapport à l’euro pourrait être un avantage comme il l’a été pour l’achat en primeur des millésime 1982 et 1990.

Pour les premiers crus 2009, les prix seront sans doute hors de portée pour la majorité des amateurs de vin. Robert Parker compare le marché de ces vins au marché des voitures de luxe, la haute couture et l’horlogerie. Par contre, contrairement à ce qui se passait il y a 20 ou 30 ans, il y a aujourd’hui des centaines de vins bordelais de qualité, et l’amateur se tournera vers des châteaux moins connus ou des appellations moins prestigieuses pour trouver d’excellents rapports qualité/prix.

2. Le millésime 2008 a été sous-évalué après un 2007 clairement sur-évalué. 2008 est un millésime classique, particulièrement pour les Médocs, Saint-Emilion et Pomerols. Certains châteaux pourraient même proposer de meilleurs vins sur le millésime 2008 que le 2009. Et les prix de vins restant bas, ils constituent certainement une bonne opportunité pour les acheteurs intelligents.

3. Le millésime 2007 avait été sauvé par l’été indien et certains vins sont très agréables et intéressants, mais malheureusement, les prix restent trop élévés par rapport à la qualité proposée. Toutefois, il faut noter quel le millésime est particulièrement bon pour les blancs et magnifique pour les liquoreux.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Elmarco 902 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines