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Fierté, quand reviendras-tu?

Publié le 25 janvier 2009 par Curieux2010
Le 13 septembre 1759 avait lieu la bataille des plaines d’Abraham. Le 13 septembre 2009 le gouvernement fédéral veut par l’entremise de la Commission des champs de batailles, commémorer la victoire des anglais sur les français. Il n’y a qu’au Québec qu’une chose semblable peut se produire. Fêter la défaite de la Nouvelle France en territoire Québécois. Si ce n’est pas de la provocation je me demande bien ce que c’est? Mais n’oublions pas que nous aimons nous faire rappeler constamment que nous ne sommes que des colonisés.
Faisons un peu d’histoire. Savez-vous qui était l’adjoint de Wolf à cette époque? Robert Moncton. Ce Moncton a été l’instigateur de la déportation des Acadiens. C’est pourquoi une ville et une université porte son nom. Jusqu’à là rien d’anormal étant donné qu’on parle ici d’une province anglophone. Mais le plus drôle c’est qu’il y a une rue Moncton à Québec. Ce gentleman dans la stratégie de Wolf devait précéder la flotte anglaise en brulant les fermes et en tuant hommes, femmes, enfants et animaux afin d’affaiblir les français sur les rives du Saint-Laurent jusqu’à Québec. Autre gentleman, Colborn, sous-fifre de Hamherst. Colborn dont le surnom était le «Brûlot» avait pour spécialité d’incendier des fermes et des villages francophones en plus bien sûr de tuer et de violer femmes et fillettes. C’est aussi un grand héro «canadian» car il a su mater la rébellion des patriotes de Saint-Denis et de Saint-Eustache. Autre rue de Montréal : Hamherst. Jeffrey Hamherst, général de sa profession, fut l’inventeur de la guerre bactériologique en distribuant au indiens de la vallée de l’Ohio dont le chef était Pontiac, des couvertures infectées par la variole. Il fut ainsi responsable de la mort de milliers d’autochtones qui ne voulaient pas se soumettre aux règles du colonisateur et de plus, malheur à eux, ils étaient du côté des français. Nous honorons cet homme au centre ville de Montréal.
Je ne comprends pas pourquoi nous avons cette mentalité. Pourquoi nous acceptons ces affronts. Les Québécois sont-ils devenu à ce point des mauviettes, des carpettes sur les quelles n’importe qui peut s’essuyer les pieds? Pouvons-nous imaginer Paris avec une rue portant le nom d’Adolph Hitler? Ou bien les français commémorer la défaite de Napoléon à Waterloo? Nos élus sont frileux et les gens du service de toponymie de Montréal sont des lâches qui ne veulent pas déplaire aux «maîtres» anglais. C’est pourquoi sur la Place Jacques-Cartier trône la colonne Nelson. Nelson : Général Anglais qui n’a jamais mis les pieds au Canada, mais qui combattait Napoléon en France. Jacques Cartier après tout n’est que le découvreur de la Nouvelle France. Et dire que les anglophones de l’ouest de Montréal non jamais accepté le nom de René-Lévesque pour le «Dorchester Boulvard». Mais ce qui m’attriste le plus, c’est des Québécois comme la «sinistre» fédéral Josée Vermer et l’adéquiste Eric Caire qui trouvent ça normal et qui se feront une joie d’assister à la commémoration du début de notre colonisation et qui vont entraîner avec eux des milliers de québécois apolitiques. Espérons que les pressions politiques vont faire changer d'idée ce gouvernement d'opérette sans crédibilité.

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