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Projet CISEL : une technologie en soutien à l’énergie solaire - Suite

Publié le 27 novembre 2007 par Pierre Letourneur

L’utilisation du procédé électrolytique dans la fabrication de couches minces photovoltaïques a été proposée en 1998 par EDF et CNRS/ENSCP. Son application industrielle s’est ensuite développée avec l’adhésion du groupe Saint Gobin qui s’est chargé de la fabrication des plaques de verre et le soutien financier de l’ADEME.

L’électrolyse porte sur la fabrication des pellicules de semi-conducteurs utilisées pour réaliser les cellules photovoltaïques. Garce au procédé CISEL, cette pellicule peut être obtenue à pression atmosphérique et non plus sous vide, ce qui entrainait des coûts plus importants. De plus, le procédé est bien adapté pour traiter des surfaces importantes telles que des toits ou façades. Il présente enfin l’avantage d’avoir une grande stabilité chimique, c'est-à-dire qu’il est peu sensible aux intempéries.

Le projet CISEL pour Cuivre Indium Sélénium Electrodéposé lancé en 2000 vise à démontrer l’applicabilité industrielle de cette invention qui obtient rapidement des résultats techniques satisfaisants, avec des rendements par module tournant autour de 10,4%. Pour autant les meilleurs panneaux à base de silicium ont un rendement autour de 17%.

Si vous envisager de vous équiper en panneaux solaires photovoltaïques, sachez que faire son choix implique de bien distinguer deux critères :

-   Si votre surface est réduite, mieux vaut acheter un module avec le meilleur rendement pour réduire le coût de votre KWh

-   Si vous voulez équiper une surface importante, mieux vaut opter pour un module dont les coûts de fabrication ou prix du Wc sont les plus bas

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