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Fez comme tu voudras…

Publié le 18 avril 2010 par Xaviercaron

Le cimetière juif, en haut de la colline, les lumières, ce blanc de fez, accablant, écrasant. Mon hôtel  est  un hôtel  juif. Ancien, il date de cette époque bé        nie ou juifs et arabes s entendaient parfaitement pour mettre en valeur le Maghreb. La colline, au dessus de la casbah, et le petit cimetière juif, jouxtant les murs, ou presque, archéologie contemporaine a ciel ouvert, grand ouvert sur l éternité.  Cet après midi, écrasé de chaleur, je l avais aperçu somnolent entre les tombes, je l avais observé ce réveillant au passage d un touriste, m étais amuse de le voir faire le guide, m étais lasse approcher, avait parlemente et convenu de visiter a la nuit tombante avec lui. Sous les derniers rayons d un soleil cosmique, la bas dans la pleine qui nous effleuraient, qui nous auréolaient de couleurs boréales, ses traits restaient les mêmes tout en semblant renforces. Un rien  avait change et ce rien prétendait changer ce vagabond en seigneur. La barbe en pointe, de la taille de la paume et qui tout a l heure semblait se tendre en une humble supplique était désormais affilée comme une dague et je voyais sa mince silhouette de prophète affame se détacher sur le ciel comme si D Artagnan d opérette chausse des bottes du chat d Anderson Il prétendait m accueillir dans un monde secret et quelque peu magique. Il avait amené du The, j avais amené du shit, moins bon que le sien, nous nous assîmes, fumâmes et burent. Il me conta sa vie, qu’ il vous contera si il vit encore et que votre tête lui plait, Je me souviens de ses années de mariage bourgeois, de ses fils, de cette vie vaine, selon lui et qu’ il avait laissée derrière lui, comme un serpent sa mue. Traversée de l Afrique, l Europe ? Non, je ne voulais pas être mendiant, juste arrêter de travailler et étudier, quoi, je ne savais pas, je ne sas toujours pas, mais je sais ce que j ai découvert. Dieu, Jehova, Allah. ou quelque soit le nom que tu lui donnes, n aime pas l alcool mais aime le shit. Tu sais pourquoi ? C est parce que l alcool rends l homme fanfaron, l homme a la tête qui enfle et se croit de taille a défier l univers sans l aide de Dieu, pire, contre lui. Alors que le shit rends humble, l homme se prosterne devant la beauté de l existant et glorifie le très saint capable de réaliser une si grande prouesse: FAIRE POUSSER DU RASIN DANS LA VALLEE DES LARMES.


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