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Jean Echenoz, départ

Publié le 10 mars 2010 par Irigoyen
Jean Echenoz, départ

Les semaines passent à grande vitesse. Le travail s'est accumulé et je m'aperçois du « retard » pris. Retard dans le compte-rendu de rencontres littéraires. Quelle chance de pouvoir me retrouver, grâce à mon activité journalistique, face-à-face avec des écrivains qui me tiennent à cœur. Jean Echenoz est l'un d'entre eux.

Il y a quelques mois déjà il m'a accordé un entretien au cours duquel j'ai pu revenir sur son œuvre romanesque. J'espère qu'il me pardonnera ce post tardif. Il intervient à un moment où Jean Echenoz n'a pas d'actualité littéraire. Il ne sort pas de nouveau livre. Raison de plus, me semble-t-il, pour entamer un travail en essayant de souligner ce qui fait l'originalité de ses écrits.

Jean Echenoz, départ

Encore une fois, comme ce fut déjà le cas avec d'autres auteurs, ne vous attendez pas à une démarche aussi rigoureuse que celle d'un universitaire. Je n'en ai ni le temps, ni les compétences. Non, il s'agit plutôt de dire en quoi cet auteur me touche, me surprend, me bouleverse, me pose question.

Lire les écrits de Jean Echenoz c'est d'abord, pour moi, être envoûté par une petite musique. On a beaucoup parlé de jazz. Oui, sans doute. J'entends davantage de la musique contemporaine quand j'entre dans son univers. Cette musique m'est d'abord apparue répétitive. Mais comme chez John Adams ou Steve Reich, le détail émerge avec force et finit par dérouter le lecteur.

Je commence cette série chronologiquement tout en ne sachant ni où elle va m'emmener, ni si elle sera postée d'un bloc. Je tâtonne. J'espère que vous tâtonnerez avec moi. Rien n'est plus doux que la dépossession de soi.


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