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Le rejet de “la petite reine”

Publié le 24 avril 2010 par Jlhuss

bxp29421.1271882786.jpgComment peut-on être Persan ? demandait Montesquieu. Plus modestement je demande : comment peut-on être cycliste ? Et pour le coup je les mets tous dans le même panier : les sur route, les sur piste, les tout-terrain et même les olympiques car enfin qu’est ce que ça veut dire ? de mobiliser les foules et les médias déguisé en criquet.
En criquet, oui c’est bien ça. Tout dans la guibolle et la casquette molle….le casque ? Criquet ! Et les couleurs tout de même ! Les lunettes ! Avez vous déjà remarque leurs lunettes ?

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Cette aversion pour les cyclistes - toute canine, c’est très vrai - remonte a bien longtemps car chez moi on était obligé de s’intéresser aux vélos et a ceux qui les montent.
Ma tante avait d’ailleurs failli pour un coureur - de jupons de surcroît - mais qui gagnait en son temps quelques étapes.
Il pédalait dans l’huile, mais pas assez sans doute, aussi elle épousa celui qui allait devenir mon oncle, un homme tranquille à la vue basse, et pour la séduire il se mit au vélo.
De cette union naquit un aspirant cycliste dépourvu d’équilibre, pour qui les cocottes - comprenez les freins - et les portes de garage évitèrent bien des plats.

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Drôle de sport tout de même ou avoir la socquette légère équivaut a avoir les chaussettes en titane. Il faudra qu’on m’explique.
Alors bien sur il y avait le Tour de France, à ne pas manquer ; le Paris-Roubaix, un must, quelle souffrance sur les pavés ; tout ça à la télé et surtout haut le son car il aurait été dommage de ne pas entendre hurler à plein volume les commentateurs sportifs déchaînés.
Et puis il y avait les courses locales, le grand cirque : des heures sur le bord de la route, en plein soleil, souvent en plein mois d’août, à attendre et pchiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit c’était fini !

Le cycliste transpire et fait la grimace quel que soit le numéro qui orne son maillot. Il est maigrichon et sans cette arrogance qui le caractérise, sans cette absence totale de modestie - comme si de tirer sur la meule lui conférait une sorte de pouvoir suprême - il aurait très bien pu être jockey et s’éviter ainsi beaucoup de ridicule.
A croire qu’ il a une tête de bois, en plus de ses mollets d’acier. Je me demande comment un tel alliage peut avancer !
Mais pour eux aussi la terre est ronde et continue de tourner.

Martha

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ndlr : pour faire plaisir à Martha nous lui recommandons la relecture du Tour de France 2009 commenté sur ce blog par nos compères Makhno et Benjamin !

:)


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