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Mission Olivennes ... après les pirates ... peut être qu'Olivennes va s'occuper de ses clients

Publié le 01 décembre 2007 par Béatrice Sutter
Traquer le pirate ... ça claque ... déclarer qu'on défend la création et les artistes français ... ça claque aussi ... Bien. Mais dans les faits, on se demande ce que le patron de la Fnac met en place dans ses rayons pour faciliter la vente du CD ...
Il se trouve que j'habite près d'une grande Fnac et que je me rends donc régulièrement dans le sous-sol attribué par Olivennes aux artistes - en dessous des téléphones, en dessous des ordinateurs ... quelques mètres carrés généreusement conservés pour la vente musique - qui trônaient pourtant, avant travaux - à la place du lion - au premier étage. Il paraît que le nombre de références à augmenter. Bon. Mais à l'oeil, on a tout de même la sensation que les -20% des ventes sont largement sanctionnés - accompagnés - préemptés ... On ne dira pas que cet emplacement les explique ... juste qu'ils ne sont pas fait pour lutter contre.
Je suis une gentille fille - je continue à acheter la majorité de mes CDs en boutique et à raison d'une bonne dizaine par mois. De tout - du classique - des permiers albums - des blockbusters ... alors même que je surfe par pack de 50 heures par semaine - et sur des sites musique aussi ... Derniers achats novembre 2007 - les nocturnes de Chopin par Pascal Amoyel - Calc, pop française - Cocoon, pop française aussi - Rufus Wainwright - Coco Rosie et le dernier Alicia Keys ... j'en passe. Et comme je me suis reproduie, je pourrais ajouter au budget familial mes deux adorables - surtout l'aîné - qui a comblé les trous de ma discothèque en rachetant des albums que j'avais connus format vinyle ... La cause des artistes me coûte une blinde ... un choix - un luxe compulsif - pas à la portée de toutes les bourses, je le sais.
Il faut avoir la foi pour passer les épreuves. Un référencement débile vous oblige à recourir aux vendeurs qui - je me le demande chaque fois - ne sont peut être pas là pour ça. À la première requête, on obtient une information - floue - certes - dont on s'arrange. Déformation professionnelle, la récidive ne me fait pas peur. Mais retourner dans le quart d'heure, reposer une nouvelle question au chef de stand qui lui n'a pas bougé ... c'est apprendre le goût du râteau ... Je me le mange plusieurs fois par visite, je peux vous en parler, il est amer.
Monsieur Olivennes, maintenant que vous avez combattu les pirates, pourriez-vous revenir à vos affaires et faire votre métier. Faire en sorte de vendre à vos clients les CDs des artistes que vous aimez tant ... Le marketing des lieux de vente ... c'est pas glamour ... mais ça existe. Vous trouverez de très bons ouvrages référencés dans vos rayons qui pourraient vous éclairer sur le sujet.

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