30/4/2010 http://www.bakchich.info/A-Marseille-il-faut-ce-qu-il-FO,10702.html 
Extraits 
14/12/2009 On ne gouverne pas la cité phocéenne sans FO
Historiquement très fort, depuis que Gaston Defferre l'a institué en interlocuteur social de référence contre la CGT au sortir de la guerre, Force ouvrière fait la pluie et le beau temps dans les services municipaux, et désormais communautaires. Aux dernières élections professionnelles, le syndicat, qui compte 6 500 adhérents sur 16 000 agents, une exception française, a fait le plein des voix: 61% à la mairie, 56% à la communauté urbaine.Dans le contexte de gouvernance partagée, FO Territoriaux joue sur du velours. "On est l'élément fédérateur entre deux collectivités de couleurs politiques différentes", estime son secrétaire général, Elie-Claude Argy. "C'est le syndicat qui a soufflé le nom de Joël Raffin, ancien de la Ville, comme directeur général des services de MPM", affirme un cadre municipal.
Jusque-là en étroit dialogue avec Jean-Claude Gaudin, qu'il vouvoie en public, mais tutoie en privé, Argy vante maintenant l'écoute d'Eugène Caselli -les deux hommes s'appellent deux à trois fois par semaine. "C'est un homme d'ouverture, favorable au compromis. Habile politiquement, il fait son bonhomme de chemin. Et si il a un énorme avantage sur le sénateur maire: il est président à temps plein." Certains reprochent à Argy d'avoir changé de camp. Il prépare un nouveau bras de fer avec la mairie, réclamant plus de personnel dans les crèches et les écoles, à l'état civil et dans les rangs de la police municipale. "Nous avons adressé un ultimatum. Il faut un effort dans le budget 2010, sinon on va à la grève." Et quand FO se fâche, ça fait mal...
ARGY GAUDIN 
CASELLI MPM ARGY 
TSONGA CAUJOLLE ENCORE LUI CASELLI MPM xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx 
29/4/2010 http://www.challenges.fr/magazine/0210-030503/double_je.html 
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L'édito de Jean-Laurent Bernard
03 Mai 2010
Bonjour.
Le petit monde politico-médiatique provençal bruisse depuis plusieurs mois des habituelles rumeurs sur l'année 2013. Pendant un an Marseille et une grande partie de la Provence seront sous label capitale européenne de la culture. Personne ne peut nier les vraies difficultés du lancement. L'équipe unie et solidaire qui est allée défendre la candidature et gagner la compétition s'est retrouvée divisée quand il a fallu construire les premiers dossiers et se répartir les tâches. Désaccords politiques et comme toujours des ambitieux qui se déchirent pour récupérer les meilleures places. Bernard Latarjet qui préside aux destinées de l'opération a failli plusieurs fois jeter l'éponge ou même être destitué. Pour l'heure il reste aux commandes. Les exemples précédents de capitale culturelle, à Lille, Liverpool ou Avignon sont là pour rappeler que le montage de cette année de tous les dangers ne ressemble pas à une partie de pétanque sous une fin d'après-midi ensoleillé. Principal pêché reproché aux ouvriers du projet : ne pas avoir encore publié le programme de 2013. C'est le genre de procès en sorcellerie bien nul. Que demande-t-on exactement ? Juste une année 2013 qui tienne ses promesses et son label. Un an de fêtes culturelles, populaires et séduisantes. Pour tous les publics. Il ne semble pas criminel de prendre son temps pour éviter de se vautrer dans les querelles de clochers et de chapelles ou de faire exploser des budgets déjà très maigres. Et puis on ne change pas d'un claquement de doigts des pratiques qui ici sont ancestrales. Donc, oui il y aura de l'affolement dans les derniers mois. Que ce fameux programme ne sorte qu'à la fin de cette année ou courant 2011 n'y changera pas grand chose. D'autant que ces tractations et bavardages en coulisses se heurtent tous à la même réalité : nous n'avons pas le choix. 2013 se fera. L'échec est interdit, sauf à vouloir flirter avec un label européen du ridicule et de l'amateurisme. Les Cassandre professionnels devraient se bouger au lieu de militer pour un fiasco. Il ne s'agit pas de réécrire embrassons-nous Folleville mais de bien savoir ce que nous voulons. 2013 est moins une affaire provençalo-provençale qu'une chance rare de montrer à des centaines de milliers de visiteurs et spectateurs ce que nous savons faire.
Bonne journée.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble