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So open your arms and sing for us

Publié le 04 mai 2010 par Weloveleslapins
So open your arms and sing for us
Il y a quelques jours, Zooey Deschanel et M.Ward ont fait un détour par Paris pour ravir nos oreilles offertes et puis rattraper ce soir d'automne 2008 où le divin duo devait enchanter la Cigale parisienne (avant d'annuler et d'être remplacés par des folkeux prépubères). Les voici donc à l'Alhambra, cette salle magique et multivisage qui accueille autant les rebuts de la Starac que Laam chantant Led Zeppelin ou Maurane qui fait PEUR et qui HANTE jusqu'à Juliette Lewis qui, on n'en doute pas, a du faire des cabrioles d'un bout à l'autre de la scène. Mais ce soir c'était Zooey et Matt. Avec, en première partie, les Chapin Sisters.
So open your arms and sing for us
Alors ce soir-là elles n'étaient que deux (Abigail Chapin, celle qui ressemble à une chanteuse estonienne *de près*, et Lili Chapin, celle qui ressemble à Jennifer Jason Leigh *de loin*), la troisième (Jessica Craven, leur demi-soeur et fille de Wes Craven) s'est peut-être noyée dans le Canal Saint Martin ou partie faire un bingo, mystère! Abigail et Lili, déguisées en dames druides prêtes pour des rites de paganisme, commencent à chanter a capella sur les arbres et les brindilles, et bien vite plane le fantôme de la folk des bois un rien dodo. Il n'en est finalement rien, les harmonies et mélodies des deux sœurs faisant finalement mouche. Mais ça n'était qu'un apéritif car viennent ensuite...
So open your arms and sing for us
... nos deux amis, accompagnés des Chapin aux chœurs et de trois autres larrons musicaux, qui entament bille en tête avec I Was Made For You et sa batterie en lever de rideau, donnant le la d'un concert sous vitamines, où les morceaux s'enchainent s'enchainent s'enchainent, où l'on jurerait même que certains sont passés à la moulinette du re-enacted by bunnies! Zooey, et sa robe de chanteuse country, délaisse les pas de danse millimétrés du clip de In the Sun: le mot d'ordre est au sautillage à pieds joints, si possible armée d'un tambourin à agiter (ou d'un ukulélé à gratter).
Le concert fut à l'image des deux albums: un grand gros soleil californien, un ombrelle dans le cocktail, sa voix chaleureuse et cristalline à elle, son over-classe discrète à lui, un idéal de pop rétro qui fournit autant de tubes que de bulles dans une bassine de savon, ou encore des défis pour les plus grincheux (exemple parmi d'autres: essayer de ne pas taper de l'orteil et de ne pas avoir une mine de Bisounours en écoutant Over it Over Again). Tout s'achève au galop, comme au début, en poussant les meubles de papa et de maman et en reprenant Chuck Berry.
Alors comment les convaincre maintenant pour qu'ils viennent chanter à mon mariage?
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