Myrtille, Hugo Lamarck

Myrtille, une Parisienne trentenaire un peu rêveuse, est apprentie comédienne. Un jour, au Parc Monceau, elle trouve un livre qui semble avoir été écrit pour elle. Peu de temps après, sa route croise celle d’Angelo, et une chaste histoire d’amour débute…

Voilà un petit livre qui cumule les points forts. L’objet, publié par Galaade Editions, est agréable, la couverture jolie. L’intrigue est pleine de poésie et de personnages qui n’existent pas dans la vraie vie, mais auxquels on s’attache comme si de rien n’était ; l’histoire d’amour entre Myrtille et Angelo, l’homme au masque d’oiseau, les inséparables dans leur cage ouvragée sont autant d’éléments qui composent une fantaisie pourtant bien ancrée dans le monde réel. Le verbe est mélodieux, les pages regorgent de mots doux (comme celui reproduit en quatrième de couverture : « Les bateaux de l’enfance ont l’ancre indélébile ») qui sonnent justes. Myrtille est presque parfaite, mais cela ne m’a pas agacée. L’histoire est irréelle, mais cela ne m’a pas déplu. Et le tout est si court que ce roman est presque nouvelle.

Découverte inattendue, cette « Myrtille », premier roman d’un Hugo Lamarck que l’on soupçonne fort d’habiter dans le XVIIIème arrondissement de Paris - tant pour son patronyme que pour les ressemblances de l’univers de son héroïne avec celui de la montmartroise Amélie Poulain -, se révèle être une surprise très fraîche, toute en légèreté.

Le début est là : http://www.galaade.com/files/presse/9782351760772_1.pdf