Scoop : Recherche appartement ou maison : Les confidences de Stéphane Plaza...

Au sommaire de ce soir dans Recherche appartement ou maison : Frédéric et Denis, en couple depuis plusieurs années, décident d’investir dans l’achat d’un appartement à Paris. Néanmois, au bout de huit mois de vaines recherches, ils n'ont toujours pas déniché la perle avec vue sur la capitale, critère numéro un de leur investigation. Grâce à Stéphane Plaza, le couple pourra peut-être caresser l’espoir de trouver leur « home sweet homme ».
Mais aussi Laurence, Jean-Benoît et leurs trois enfants, contraints de quitter Marseille suite à une mutation professionnelle. Enchantés par ce nouveau départ, la famille s’avoue toutefois désorientée… Antoine Zinini les guideront de leurs fructueuses recherches.

En attendant, retrouvez Stéhane plaza qui se livre avec humour à Télé en boîte :
Il incarne le visage du négociateur immobilier en France. Il nous aide à trouver le bien de nos rêves, ou à nous remettre les pieds sur terre. Stéphane Plaza se livre sans faux-semblants à Télé en boîte (http://www.teleenboite.com), annonce ses projets avec M6, taquine Stéphane Rotenberg... Retour sur la vie trépidante de notre agent immobilier préféré.
 Présentez-nous l’émission « Recherche maison ou appartement »

Recherche appartement existe depuis 5 ans, on essaye de trouver la perle rare pour des personnes qui cherchent, qui n’ont pas le temps de chercher ou qui cherchent depuis un an. On les met face à la réalité, des fois, il y a des hauts et des bas, mais on exerce un métier en fouine, on déblaye le terrain, on essaie de trouver un accord.

Vous êtes agent immobilier depuis 20 ans maintenant…
J’ai arrêté mes études très tôt, j’étais très doué !!
Maintenant vous intervenez à la télé : comment vous définissez-vous ? Vous êtes toujours agent immobilier ou vous devenez animateur télé ?
Je pense que je suis les deux, après, l’immobilier, c’est mon métier, ma passion, et je suis là avec les gens, à la télé pour l’instant, mais je ne suis pas très loin de mon métier, donc on va dire que j’ai deux métiers en un. Pour moi c’est ça.

Comment procédez-vous concrètement pour leur trouver ce bien ?
Concrètement, en général, je m’assoie après, je digère de longues minutes pour me dire, est-ce que je rêve ou pas ? Et après, je fais un travail de fourmi, je vais sur le net,  parce que les transactions se font très rapidement, pour essayer de calibrer des visites. Heureusement, je ne travaille pas tout seul. Et surtout je travaille depuis 20 ans, donc j’ai un réseau : je frappe aux portes d’autres agences immobilières. On travaille en équipe, donc ça se passe toujours très bien, et puis je contacte les particuliers. J’essaye un peu tout pour répondre au mieux à la demande. Des fois, c’est difficile, quand les personnes ciblent des quartiers très précis, un budget trop petit pour répondre à leurs rêves.

Pour Frédéric et Denis, qui demandaient une terrasse, un deux pièces pour un petit budget, avez-vous réussi à combler leurs attentes ?
Je ne sais pas si j’ai le droit de répondre à ça, mais je peux vous dire que ça c’est très bien passé, on a réfléchi ensemble, on a discuté, on a analysé les choses, ça a été un travail de réflexion. On a visité des biens, on s’est éloigné de leurs quartiers favoris, on a un peu découvert, et eux aussi ont atterri. On ne peut pas dire, mais psychologiquement, j’ai beaucoup souffert. Parce que ce qu’ils recherchent est extrêmement difficile : balcon ou terrasse, calme, au soleil. Sur Paris, si on a pas un minimum de budget, ça devient extrêmement rare : on est en pénurie actuellement.

Ca vous est déjà arrivé de ne pas trouver le bien demandé ?

Oui ! Quoi qu’il arrive, quand on commence à tourner, l’épisode est diffusé. Donc ça m’est déjà arrivé quatre-cinq fois.  Le premier cas, j’avais trouvé dans le 13e, pour une jeune femme  à 500 mètres de chez elle, près de la crèche pour son bébé: elle s’est rétractée, parce qu’il faut réfléchir, on est dans la vraie vie. L’épilogue l’a d’ailleurs mentionné. Autre jeune fille, je lui ai fait visiter une trentaine d’appartements, pour finalement rien avoir… mais que ça marche ou pas, que je trouve ou pas, ça se passe toujours bien, parce que les gens se rendent compte que je travaille vraiment, qu’on n’est pas là pour faire une émission de télé, il y a un vrai travail derrière. Ca se passe toujours très bien, j’ai un bon feeling avec les gens.
La plupart du temps, ça fonctionne... Avez-vous une botte secrète ?
Ah bah oui ! Je suis très angoissé, alors quand je rentre tard, je me mets sur mon PC et je cherche… je cherche tout le temps ! Et je relance, je relance ! Je rappelle dix fois les gens, même quand ils m’ont dit non ! (rire) mais toujours avec le sourire ! En général ça me coûte cher en restaurant ! J’ai un budget énorme dans mes recherches, je pense être l’animateur qui grossit le plus et va le plus au restaurant pour conclure un contrat. A la limite, je pense qu’il faudrait que j’arrête de trouver, parce qu’il faut que je ralentisse la cadence, sinon je vais ressembler à une baudruche pour l’été !
Recherche maison ou appartement est-il scénarisé ? Quelle est votre marche de manœuvre ?
Pas du tout ! Quand on commence, on part à quatre : l’ingénieur du son, le caméraman et un réalisateur journaliste. Lui est là pour regarder si les mots sont bien placés, et aussi pour raconter l’histoire du couple qui recherche. On en parle avant, mais on est en live. On ne peut pas scénariser, je suis le seul expert en immobilier… les gens dépensent de l’argent pour chercher un bien, donc tout peut changer très vite, il faut s’adapter à chaque fois. Pour proposer quatre ou cinq appartements en visite, il faut que j’en visite de mon côté une trentaine. Voilà pourquoi ça me prend évidemment beaucoup de temps, pour pouvoir pallier et réagir tout de suite : « Ah ben tu me dis ça, je vais pouvoir t’en faire visiter un autre que j’ai repéré… » Il faut qu’on s’adapte aux périodes de tournage.
Vous êtes drôle, accessible, vous faites des petites gaffes…
Je ne suis pas toujours drôle. La dernière fois, je laissais ma voiture ouverte, certains ont du croire que ma voiture était un self-service, donc ils m’ont vidé mon casque, mon GPS, (donc je suis perdu) et surtout ils m’ont pris toutes mes clés de voiture. J’ai du la pousser ! Si la question c’est est-ce que je suis comme ça dans la vie, ben oui, mais en pire !!

Vous avez donné une autre image au négociateur immobilier, comment vous ressentez ça ? Est-ce que vous vous sentez fier de redorer le blason de cette profession ?
Bien sûr, je suis fier d’être reconnu par la profession puisque c’est mon vrai métier, même si au début ils ont du se demander « mais qu’est-ce que c’est que cet extra-terrestre », moi mon avantage c’est que je n’ai pas changé ma façon de travailler - télé ou pas télé - ou ma façon de m’habiller.La télé amplifie certaines choses. Les gens croient qu’avec la télé je suis inaccessible. Mais je suis presque toujours dans mon bureau, on me voit par la vitrine, et je reste ouvert à tous ; les gens sont même étonnés de me parler directement à moi dans mon agence.
Retrouvez la suite de l'interview sur le site de Télé en boite.

L.C.

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