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Freddy – les griffres de la nuit, la critique

Publié le 13 mai 2010 par Fredp @FredMyscreens

Freddy – les griffres de la nuit, la critique

Le revival des 80’s ne nous apporte pas que le retour des films burnés, c’est aussi celui des films d’horreur de l’époque. Et de ce côté, le pauvre oublié Freddy n’avait pas vraiment besoin de ça.

Freddy – les griffres de la nuit, la critique
Après les très réussis remakes de Massacre à la Tronçonneuse ou La Colline a des Yeux et le bousin Vendredi 13, voici qu’un nouveau croque-mitaines revient sur les écrans. Et pas des moindres puisqu’il s’agit de Freddy Krueger que l’on n’avait pas vu depuis … Freddy contre Jason justement.

On va y aller direct, les scénariste n’ont pas choisi la complexité. C’est très simple même. On prend l’original, on y met les ados au goût du jour (c’est à dire plus bêtes et avec les écouteurs greffés aux oreilles), on donne une voix grave à Freddy (pour faire plus sombre) et le tour est joué … enfin, si on veux. Car vu que le film n’apporte strictement rien par rapport à l’original, on s’ennuie ferme en attendant les séquences clés qui n’arrivent même pas à avoir l’impact qu’elles avaient à l’époque. On aurait pu penser que le film irai dans une direction légèrement différente, en donnant par exemple plus de relief aux parents ou à Mr Krueger (après tout, le remake d’Halloween par Rob Zombie a quand même réussi à donner un sacré background à Michael Myers), mais il n’en sera rien et nous n’aurons affaire qu’à des ados servant de chair à couper pour un Freddy pas si présent.

Freddy – les griffres de la nuit, la critique
En effet, si le choix de Jackie Earle Haley dans le rôle du méchant brulé griffu avait de quoi rassurer sur le papier, à l’écran, le rôle est assez mal rempli. Du maquillage assez mal foutu à la voix que l’on dirait trafiquée, on ne retrouve absolument pas le charisme et le sens de l’humour qu’avait en son temps Robert Englund.

Du côté de la mise en scène, Samuel Bayer essaie tant bien que mal (et avec quelques jolis effets comme le couloir de sang) de nous effrayer mais les abus d’apparitions surprises sensées faire sursauter le spectateur finissent par lasser et/ou faire rire.

En résumé, pas de méchant charismatique, pas d’idée originale ni de développement inédit donc au final, on n’en est pas au massacre de vendredi 13 mais ces Griffes de la Nuit peuvent retourner tourmenter les cauchemars de Jason à défaut de ceux des spectateurs.


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