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Et de 20 Meudonnais à Nice ! - Chapeau Vernay !

Publié le 04 décembre 2007 par Pascal Boutreau

Pour commencer un grand bravo à Patrick Vernay, vainqueur dimanche de l'Ironman d'Australie (et si je le fais pas, Nicolas le Beauvaisien va m'engueuler.  ;) ..). Le Français, licencié à Beauvais mais installé sur son île, en Nouvelle-Calédonie (Isabelle si tu le croises dans les rues de Nouméa, salue-le et félicite-le pour moi) a en outre ajouté la manière en bouclant les 3,8km, les 180km de vélo et les 42,195km de course à pied en 8 h 6', soit la meilleure performance jamais réalisée par un Français sur la distance reine. S'il en était encore besoin, Patrick, dixième des deux dernières éditions du mythique Ironman d'Hawaii, confirme qu'il est incontestablement le meilleur Tricolore sur Ironman. Bon, encore un tout tit progrès en vélo et avec son potentiel en course à pied (2h48' dimanche en Australie, sur le marathon, transition comprise), il pourra alors espérer aller chatouiller les tops à Hawaii.

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Opération recyclage avec un de mes papiers, paru ce lundi dans L'Equipe et que vous n'avez sans doute pas lu (je suis lucide...). On y parle d'un sport complètement méconnu en France, le patinage de vitesse. Privés d’anneau de vitesse en France, plusieurs patineurs tricolores, tous venus du roller, se sont en effet expatriés aux Pays-Bas et commencent à percer.

Quand il décida en 2000 d’aller tenter l’aventure aux Pays-Bas, pays où le grand anneau olympique de 400 m est roi et où l’on vient même de construire un circuit de cinq kilomètres en glace naturelle, Cédric Michaud fut d’abord pris pour un doux rêveur. Sur le circuit marathon (100 ou 150 tours de piste selon les épreuves), le Nantais, écarté quelque temps auparavant de l’équipe de France de patinage de vitesse, y découvrit "un autre monde", des ambiances de kermesse avec des fanfares au cœur de tribunes bondées."Au début, j’étais tout seul, raconte Michaud, trente et un ans. Dans l’esprit des Néerlandais, un Français, ça ne savait pas patiner. À part les gens de mon équipe, personne ne croyait trop en moi. Aujourd’hui, ils voient les choses autrement."

Vainqueur du classement général en 2002 et en 2006, Michaud, actuellement deuxième après sept étapes, est aujourd’hui une vraie vedette de ce circuit dont les courses sont retransmises en direct sur une chaîne nationale. Régulièrement, il part disputer des courses sur glace naturelle en Suède, Autriche et Finlande. Seul son rêve olympique n’a pu se réaliser, son sponsor (Nefit, une marque de chaudières) n’ayant pas souhaité voir son leader négliger le circuit marathon au profit des épreuves de Coupe du monde. "Ça fait ch…, mais c’est comme ça, explique-t-il. Ce sont les aléas d’une carrière sportive et ça ne sert à rien de tout voir en négatif. Il faut aller de l’avant. Et puis, aujourd’hui, même si ça ne me permettra pas d’être rentier, je vis très correctement du patinage. Vivre de sa passion, c’est quand même un sacré privilège."

Pionnier, Michaud a depuis fait des émules. Spécialistes à l’origine de roller-skating (comme Michaud), Tristan Loy (34 ans), Pascal Briand (31 ans) et le jeune Alexis Contin (21 ans) l’ont rejoint sur les glaces néerlandaises et participent également à la Coupe du monde. "Grâce à notre palmarès en roller (Briand et Contin sont respectivement huit et trois fois champions du monde de roller), nous avons un petit nom qui nous a ouvert des portes, explique Tristan Loy, recordman du monde de l’heure en roller de 2000 à 2004 (36,460 km). Les réussites des Américains Chad Hedrick et Dereck Parra, anciens champions du monde de roller devenus champions olympiques sur la glace, avaient aussi prouvé que le passage du roller à la glace était possible. Je suis arrivé il y a trois ans pour deux mois. Mes résultats m’ont ensuite permis d’intégrer une équipe. Depuis, je suis installé aux Pays-Bas."

Une entreprise suivie de près par la Fédération des sports de glace (FFSG), qui vient de signer une convention avec l’entraîneur néerlandaise Jildou Gemser. "En collaboration avec la Fédération de roller-skating, on essaie de développer une petite filière dans ce grand sport olympique qui distribue 30 médailles, commente Christèle Gautier, DTN adjointe à la FFSG. Ce n’est pas évident sachant qu’il n’y a pas et qu’il n’y aura pas dans l’immédiat d’anneau en France. À court terme, nous souhaitons qualifier une équipe de poursuite pour les Jeux de Vancouver en 2010. On travaille aussi à moyen et long terme. Si les résultats suivent, on espère intéresser les pouvoirs publics et des partenaires privés pour construire une halle."

En attendant cette lointaine et très abstraite perspective, les Français s’éclatent sur la glace."J’avais fait quinze ans de haut niveau en roller et j’étais un peu usé, commente Loy. La glace m’a permis de découvrir un nouveau monde, des nouvelles têtes. Et puis il y a la perspective des Jeux Olympiques. C’est encore loin d’être gagné, mais ce serait énorme."

Comme Michaud et tous les patineurs au long court, Loy rêve lui aussi de pouvoir enfin participer à la fameuse Elfstedentoch, course de 200 km qui se dispute sur les canaux gelés traversant onze villes de la région de la Frise. Un événement immense aux Pays-Bas, toujours suivi par des millions de spectateurs, mais dont la dernière édition remonte à 1997, faute d’hivers suffisamment rigoureux. "C’est LA course, éclaire Loy, spécialiste des épreuves de très longue distance pouvant aller jusqu’à 200 kilomètres (environ 5 h 30 d’effort dans de bonnes conditions) et qui pourrait s’attaquer à la fin de l’hiver au record de l’heure sur glace (41,990 km). Si j’avais le choix entre les Jeux et cette épreuve, je la choisirais. Il faut vivre ici pour se rendre compte. On attend tous ça. Et moi en premier, car c’est une course vraiment dans mes cordes." Un Français, Michaud ou Loy, vainqueur de cette course mythique, l’idée n’a finalement plus rien d’un délire.

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Un mot de dada of course en cette semaine du Salon du Cheval, à la Porte de Versailles de Paris. Ce week-end avait lieu le Jumping de Paris. L'avantage d'être journaliste à L'Equipe, c'est que l'on bénéficie parfois de quelques "privilèges". Comme celui par exemple d'être convié à dîner dans l'espace VIP... Alors, le régime en a pris un petit coup avec notamment un crumble de camenbert aux fruits secs à tomber mais c'était sympa. Le problème c'est que l'on ne s'intéresse absolument pas (ou si peu) à ce qui se passe devant nous... Retour au sérieux professionnel dimanche avec le Grand Prix et la victoire d'un Irlandais quasi inconnu, Conor Swail.

Mais la satisfaction est venue de la présence de quatre couples français en barrage avec en particulier la deuxième place d'Eugénie Angot et la troisième de Jérôme Hurel. Au moment où il va falloir sérieusement reprendre les choses en main pour faire remonter la France du saut d'obstacles parmi l'élite, voilà des résultats encourageants pour l'entraîneur national Gilles Bertran de Balanda qui mériterait de goûter un peu à la réussite avec ses troupes après une saison 2007 pour le moins compliquée (non qualification aux Jeux et relégation). En tout cas, moi je veux croire au renouveau. Sans être un expert de l'équitation mais avec mon expérience de nombreux autres sports, ce que la Fédé a annoncé pour son plan de relance du CSO me semble plutôt pas mal. Il y a toujours des esprits chagrins pour critiquer (vieux réflexe anti fédéral présent dans absolument tous les sports), et pour juger avant même le début des opérations mais ces réactions sont classiques et proviennent le plus souvent de gens qui réclament sans cesse des "réformes" mais qui s'offusquent dès que l'on égratigne leurs petits (ou gros) privilèges...

En marge du concours, l'équipe de France de concours complet, vice-championne d'Europe en septembre dernier près de Rome, était conviée sur le stand de la fédé. Je vous ai mis une petite photo extraite de la lettre fédérale concoctée chaque semaine avec amour (bon j'exagère peut-être un peu) par les adorables Marie et Jennifer du service comm de la Fédé, pour montrer l'impact de ces cavaliers et bien entendu de Nicolas Touzaint, n°3 mondial, champion d'Europe individuel à Rome et vainqueur de pratiquement toutes les compétitions auxquelles il a participé cette saison. Un garçon toujours hyper sollicité par plein de jeunes cavalières, complètement groupies....  Si si je vous assure !

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Et 3 qui font 20 ! JX a donc cliqué et le voilà aussi embarqué dans l'aventure de l'Ironman Nice tout comme deux nouveaux venus au club déjà inscrits...Amis  niçois, préparez-vous, les Meudonnais débarquent en force cet été sur la Promenade pour une belle balade... Bon ok, 3,8km de natation, 180 bornes de vélo et un marathon pour finir, on va avoir le temps de l'apprécier cette balade....

Mardi

Course à pied : 50' de footing (l'allure s'accélère peu à peu mais rien d'encore très fracassant...)

Natation : 3000 m

400 m pull RMA ; 200 m battements ; 200 m RMA ; 10 x 100 m récup. 20'', vitesse croissante de 1 à 5 ; 10 x 50 m plaquettes-pull, départ ttes les 1'10'' ; 200 m dos ; 500 m pull amplitude.

Comme prévu, c'est en natation que les sensations reviennent le plus vite. Michael Phelps a certes encore un peu de marge, mais ça progresse... Sympa de te revoir à la piscine Copsté...

Er ce mercredi c'est l'assemblée générale du club.... Une chose est sûre : ça va parler de Nice...


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