The girl with the tatoo…

J’ai toujours clamé haut et fort que jamais au grand jamais, je ne me ferai tatouer.
Le côté définitif, indélébile m’a toujours rebutée.
Quand ma soeur s’est fait tatouer, j’ai dit mouais mais nan moi j’aime pas, je le ferai jamais!
Quand ma mère s’est fait tatouer, j’ai dit mouais mais nan moi j’aime pas, je le ferai jamais!
En vrai, il ne faut jamais dire jamais…

Depuis ce fameux 7 mars, c’est devenu une évidence.
Il fallait que je le fasse, que je garde une trace dans ma chair, une trace que le temps n’effacera pas, une trace que je porterai toujours sur moi.
J’avais un besoin viscéral de ce tatouage.
Il me restait à trouver le motif.
Je savais à peu près ce que je voulais représenter, restait à le dessiner.
Monsieur Sardine m’a aidé à le mettre en forme, parce que photoshop et moi, c’est compliqué.
Enfin il était là sous mes yeux le motif parfait qui représente exactement ce que je voulais, qui matérialise le manque que j’ai en moi.

Mardi 18 mai, Dwam a tatoué ce motif sur mon bras.
Pendant plus d’une heure, j’ai senti les aiguilles transpercer ma peau pour graver à jamais mon amour pour mes enfants.
Et plus le tatouage avançait, plus je me sentais légère,
plus le motif apparaissait, plus je me sentais libérée.

Je ne vous mettrai pas de photo, parce que même si je me suis déjà beaucoup livrée, là c’est vraiment trop personnel, je le garde pour moi…
Mais aujourd’hui, quand je le regarde, je suis fière, et très heureuse d’avoir ce tatouage à jamais sur moi.