Résumé
Eté 1978. Arnie est un adolescent comme les autres, est bon élève, bon fils et ne se distingue que par son acné qui le défigure. Un jour, il tombe par hasard sur Christine, et c’est le coup de foudre. Il l’achète. Car oui, Christine est une voiture : une Plymouth Fury de 1958, rouillée, abîmée, une épave. Mais Arnie n’en démord pas, il la retapera. Mais très vite, Arnie change et des évènements étranges perturbent la quiétude de la petite ville de Libertyville.
L'auteur
« Christine » a été publié en 1983. Quant à Stephen King, je suppose qu’on ne le présente plus !
Avis
J’avais, bien sûr, entendu parler de Christine, la voiture amoureuse de son propriétaire, Christine la voiture jalouse. Mais finalement, ce n’était pas ce à quoi je m’attendais. C’était pire. Enfin, façon de parler. Disons que ce matin, quand je suis sortie de chez moi, à deux doigt du dénouement, que je marchais jusqu’à la gare, je me suis brutalement stoppée, remarquant d’un coup que j’étais entourée de voitures. Je n’aimais pas ça. J’ai accéléré le pas. Voilà l’effet qu’a eu Stephen King sur moi. J’ai commencé à avoir peur des voitures (il vaut mieux que je ne lis ni « ça » ni « cellulaire » si je ne veux pas avoir les clowns et les portables en horreur).
Plus sérieusement, j’ai retrouvé avec plaisir le style de Stephen King : dès le début, j’étais prise dans l’histoire, prise dans les années 70 et seigneur, j’ai eu vraiment peur. J’y étais, je croyais voir les phares dessiner des ronds dans la neige. Flippant.
J’ai beaucoup aimé le personnage de Dennis, le bon pote un peu plus dégourdi que le héros qui finit par tout arranger. Arnie n’a pas su se rendre attachant, certes, mais c’était délicat. J’ai retrouvé l’ambiance inquiétante de "Salem". Un très bon King.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble