« Tout ce qui est simple est faux, tout ce qui est compliqué est inutile ». Cette phrase, attribuée à Paul Valéry, n’a jamais été aussi vraie qu’avec le « débat » sur les retraites. Complication introduite volontairement par le MEDEF et la Droite pour convaincre une majorité de français, contre toutes les évidences, que la retraite à 60 ans c’est fini ! Complication introduite involontairement par beaucoup de personnes de bonne volonté qui, comparant les différents régimes de retraite, contribuent en fait à la division et à la confusion voulues par nos dirigeants néolibéraux.
Émettons trois idées simples qui ne couvriront certes pas toute la complexité de la retraite et du travail dans nos sociétés mondialisées mais permettront d’agir et d’ajuster.
1. Il n’ya, si on le veut, aucun problème pour financer aujourd’hui le droit à la retraite à 60 ans à taux plein : avec 75% de reversement, calculé sur les dix meilleures années et en garantissant qu’aucune ne sera inférieure au SMIC.
2. La retraite doit être vue comme un salaire socialisé qui correspond à du travail, à de l’activité qui est socialement utile mais non aliénée par le capital, et qui n’est pas mesurée.
3. D’autres projections économiques que celle du COR, basée sur la vision productiviste classique et son modèle irréaliste de croissance infinie, sont possibles.
J’ai rassemblé dans un article de l’Edition dédiée au « Grand débat sur les retraites », l’ensemble des références et des liens permettant d’argumenter et de compléter ces trois idées simples : Retraites : trois visions et une question.
Recentrons le débat et sortons de l’enfumage dans lequel certains veulent nous maintenir.
Les citoyens, en partageant leur expériences et leurs compétences, sont mieux armés pour le faire que bien des journalistes qui multiplient, bien qu’ils s’en défendent, les approches par le petit bout de la lorgnette.
éé
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Jeu de briques
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Pacman
Bubble