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je me suis tu

Par Plouf

j'ai aidé au pain en retenant mes larmes,

 fourbu de ressentir le néant dans mes nuits

de ne plus rien entendre la platitude morte,

 de la vie, j'ai ouvert le tiroir de la grand commode, et j'ai pris l'arme! majestueuse, magnifique pour l'idiot que j'étais,

 de trouver si belle une si horrible chose,

 celle d'oter la vie, celle de m'oter la vie!

Quelle desespérance peut pousser

à penser de ces horribles choses: je me suis tu!


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