un conseil sans quartier

J'ai participé hier soir au Conseil de Quartier des Larris.

Un ordre du jour tout particulier y était proposé pour la petite trentaine de participants sur un quartier de près de 7000 habitants! Tout devait tourner autour de la remarquable organisation et de l'essor citoyen de la Maison Inter Générationelle. Un bel outil municipal au service d'un quartier. Mais est-ce suffisant comme thème de partage d'un dialogue entre habitants d'un quartier et les élus présents. Ce fut la particularité de mon intervention stigmatisant un ordre du jour que je qualifierais d'écran de fumée et loin de correspondre à la notion d'échange sur les particularismes et problèmes récurrents en tout genre rencontrés par les habitants.

Bien entendu les Larris sont un territoire à vivre, à vivre ensemble et qu'il y existe des réalisations socialement pacifiées et productives d'une relation naturelle de cohabitation, de lien social qui lui donne des reflets attractifs... Mais il faut savoir après plus d'un an d'absence de convocation de ce conseil venir appréhender les questionnements naturels des résidents, venir rendre compte des différentes prises de décisions tant du bureau du conseil que de la municipalité adaptées à la réalité du quartier. A la réussite de l'espace interG il est naturel que l'on nous oppose les difficultés rencontrées pour désenclaver socialement et économiquement ce quartier. Nécessaire de rendre compte des avancées et des réflexions comme d'ailleurs M. Michon, notre élue de référence concernant l'économie commerciale locale, l'a très bien fait en fin de séance.

Mon intervention au delà des cris d'orfraie traditionnels a recueilli des échos favorables si je m'en réfère à l'aune des questions posées aux abords de l'espace en fin de séance! Une confidence même d'un camarade proche du PC m'a donné en partie raison sur le sens de mon intervention... et me renforce dans l'idée que faire de la politique dans les quartiers est également une notion très socialiste et cela sans clientélisme ou faux-fuyant et que l'attente existe d'un réel échange. Le vivre ensemble s'en renforçant!