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Vintage: Ghostbusters 2

Publié le 29 mai 2010 par Mojorisin

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Les 80’s furent une période bénite pour la comédie de science fiction ; souvenez-vous des Goonies, de Retour vers le Futur ou encore de Beetlejuice. Un jeu ne sais quoi de folie caractérisait ces productions aux univers déjantés devenus cultes. Ghostbusters appartient à cette famille en nous offrant un New York en proie aux phénomènes paranormaux dont les émanations ne cessent de terroriser ses habitants déjà stressés par le métro et l’insécurité. Heureusement les ghostbusters, une équipe composée de scientifiques un peu barrés, sont là "lorsque que quelque chose d’étrange arrive dans le coin". Dans le premier opus « les casseurs de fantômes » sauvèrent la grosse pomme d’un dieu nommé Gozer réincarné en Bibendum Chamallow (ça ne s’invente pas un truc pareil !). Au cours du 2ème opus l’équipe doit affronter le terrible Vigo, un ancien tyran de Moldavie réincarné dans une peinture pas très joyeuse, voir même un peu glauque. De quoi vous dégoûter de l’art…

Il est intéressant de constater la place qu’occupe New York dans le film. Symbole de la métropole et de ses excés, la ville connut dans les 80’s une incroyable recrudescence de la criminalité face à laquelle la population et les pouvoirs publiques se retrouvèrent impuissants. Dans le film la source de toute cette violence se situe dans les égouts où une rivière de « slime » s’écoule en drainant une négativité extrêmement puissante. Heureusement la Statue de la liberté, Jackie Wilson, les packs de proton et l’humour de Bill Murray sont là pour contenir le flot de mauvais sentiments et appliquer la tolérance zéro contre les ectoplasmes bien avant Rodolphe Giuliani

Ce film, par sa BO orientée soul/hip hop (Bobby Brown, Doug E. Fresh…), son esthétisme très graphique et ses multiples clins d’œil, constitua un véritable hommage à la culture urbaine en pleine émergence, et entra dans le panthéon des films incontournables. Faudra-t-il attendre une autre explosion de la criminalité à NYC pour voir le numéro «3 ? D’ici là, lorsque rien de bon ne passe à la télé, « et c’est qui qu’on appelle ? » Ghostbusters !   


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