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PixelQi : une lisibilité hors-pair et une autonomie améliorée

Par Ebouquin

PixelQi : une lisibilité hors-pair et une autonomie améliorée
Si l’iPad a bien un défaut au niveau de son écran, c’est bien concernant la lisibilité en plein soleil. Certes, l’iPad a été conçu comme une tablette de couch computing (littéralement “informatique du canapé”) et ceux qui voudrait l’amener à l’extérieur pour lire un peu partout risque d’être déçus. A l’usage, on prend vite l’habitude face aux reflets mais le résultat n’est pas optimal. Alors on se console en regardant les derniers prototypes du fameux écran PixelQi que Charbax (ARMDevices) a eu la possibilité de filmer.

C’est indéniable, le futur écran de PixelQi bat complètement l’iPad concernant la lisibilité en extérieur. L’écran PixelQi reste parfaitement lisible et son traitement mat s’affranchit des reflets. Comme n’importe quel écran réflectif, il est possible de couper le rétroéclairage pour passer à un mode qui rappellera nos bons vieux écrans E-Ink. Cependant, la vidéo la plus intéressante est sûrement celle qui présente toute la gamme de produits et de prototypes qui peuvent être équipés d’un écran PixelQi.

On notera l’arrivée d’une version multitouch capacitive aussi bien utilisable au stylet qu’aux doigts. On retrouve malheureusement un traitement brillant qui fait perdre à l’écran sa qualité. Mary Lou Jepsen a annoncé qu’une version antireflet est dans les tuyaux pour un lancement dans les prochains mois. Concernant l’autonomie, l’écran PixelQi consommera une quantité très limitée d’énergie.

D’ailleurs, Mary Lou Jepsen entreprend une démonstration très intéressant pour comparer l’autonomie de son produit et celle des écrans E-Ink. Un Kindle dispose d’une autonomie de 5000 pages. Un lecteur moyen lit 300 mots par minute or, un écran 6 pouces comme celui du Kindle, affiche en moyenne 125 mots, donc le lecteur tournera deux pages par minutes. Au final, l’autonomie du Kindle n’est que de 50 heures.

Comparé aux 10 heures de l’iPad et aux 40 à 80 heures des futurs tablettes avec écran PixelQi (qui peuvent afficher des vidéos et des images en plus du texte). Les écrans E-Ink et EPD ne sont pas “0-watt”. On oublie souvent qu’ils ont une consommation d’énergie importante lors du rafraîchissement l’écran. Pour la fondatrice de PixelQi, le papier électronique va rester limité à l’affichage statique. Les écrans en papier électronique garderont peut-être l’avantage d’être lisible en plein soleil… Rien n’est moins sûr car Mary Lou Jepsen annonce que ses équipes vont bientôt pouvoir doubler la réflectivité de leur écran. Décidément, le papier électronique est en train de connaître une importante remise en question.

MAJ : Et voici l’un des prototypes d’une des premières sociétés à utiliser un écran PixelQi, Innoversal. Et vraisemblablement, il s’agira d’une tablette tactile. On attend ça avec impatience !

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