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Tout ce que vous vouliez savoir sur l'Agence tous risques sans oser le demander...

Publié le 13 juin 2010 par Poclatelephage

A la place des scénaristes hollywoodiens, j’aurais lancé un sondage sur le web sur le thème : « quelle est la série des années 80 pour laquelle une adaptation sur grand écran vous semble absolument indispensable ? ». Je suis sûre qu’à cette question, moins de 0,1% des votants auraient répondu « L’Agence tous risques » et avant ils aurait été jusqu’à citer « L'Homme qui tombe à pic », pour vous dire. Je me suis fait cette réflexion grâce à TMC, qui a la délicieuse idée de rediffuser en quotidienne « L'Agence tous risques » justement.
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J’aimais bien « L'Agence tous risques » quand j’étais petite. Je crois que j’étais vaguement amoureuse de Futé, le joli cœur de la bande, mais que la folie de Looping m’inquiétait un peu. Par ailleurs, j’ai toujours eu de l’admiration pour Mister T, enfin surtout les breloques dorées qu’il arborait fièrement à son cou, et j’ai même appris dans un reportage d’ « Accès privé » sur M6, qu’il était à la ville exactement comme Barracuda.


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Quant à Hannibal, je le cite dès qu’un plan se déroule sans accro, ce qui arrive rarement dans mon existence. Bon, pour Hannibal, je suis obligée de préciser que j’ai un tout nouveau regard sur lui depuis que j’ai découvert qu’il avait donné la réplique à Audrey Hepburn dans « Breakfast at Tiffany’s », grossièrement rebaptisé « Diamants sur canapé » en français. A l’époque, il ne fumait pas le cigare et il était très beau.


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J’adorais également le van de l’équipe, que j’ai souvent rêvé de posséder en miniature, même si aujourd’hui je bave sur la « mystery machine » de Scooby Doo.


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De plus, le concept était assez formidable. Ces types, des vétérans du Vietnam, intervenaient pour venir en aide à tous les laissés-pour-compte de l’Humanité, car ils étaient eux-mêmes victimes d’une injustice de taille. L’armée les considérait comme des déserteurs ou des pilleurs de guerre suite à un crime dont ils n’étaient même pas responsables dans mon souvenir.


Grâce à la fiche wikipédia fort bien documentée dédiée à la « A Team », j’en ai appris plus sur le contexte de la diffusion de la série mais également sur les différentes saisons. A l’époque, quand TF1 balançait « l’agence tous risques » dans la « une est à vous », le commun des téléspectateurs ignorait ce qu’était une saison et ne comprenait donc pas bien pourquoi Hannibal et sa bande étaient un coup poursuivis par l’oppressant colonel Decker, qui faisait partie de la police militaire et donc certainement du « NCIS », et dans le suivant des mercenaires dirigés par ce type mystérieux (Robert Vaughn*) qui a joué dans à peu près toutes les séries des années 80/90 (et dont je vais tenter sur cette base de trouver une photo). La fiche de l’encyclopédie en ligne m’a enfin permis, vingt ans après, de mettre mes pendules à l’heure sur le sujet.


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Mais globalement, au début de chaque épisode, Hannibal était déguisé pour approcher son client, Futé faisait échapper Looping de l’asile psychiatrique, où il était toujours reclus, et Barracuda frémissait à l’idée de monter dans un véhicule volant conduit par son dingue de copain. Dans le déroulement de l'épisode, il fallait ensuite immanquablement l’anesthésier pour parer à cet inconvénient. Un déluge de feu s’abattait sur les méchants grâce aux astuces de la « A Team » qui possédait les mêmes talents ou presque que McGyver, et qui transformait un bête briquet par exemple en lance-flammes.


Dans les années 80, on se cassait moins la nénette pour varier les plaisirs dans la forme des épisodes de séries et a priori on n’aimait ça. En tout cas, on s’en contentait.


Enfin, je suis injuste parce que lundi soir j’ai pris plaisir à regarder « l’agence tous risques ». TMC propose a priori l’une des dernières saisons (cf ce qui précède), ce qui est dommage. J'adorais le générique présentant leur tragique destinée.


M’enfin, je vois mal comment faire tenir la route durant deux heures à un scénario basé sur les exploits des complices d’Hannibal quand même…
[*A la question, mais où ai-je pu rencontrer Robert Vaughn. Voici un début de réponse, il a été le père de Maxwell Sheffield dans « une nounou d’enfer », mais il a aussi participé et la liste n’est pas exhaustive à des épisodes de Columbo, Hawaï, police d'état, La croisière s'amuse, Hôtel, Arabesque, Stingray, Rick Hunter, Perry Mason, Walker Texas Ranger, New York - Police judiciaire, The Sentinel, New York - Unité spéciale…]


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LES COMMENTAIRES (1)

Par cheche63711
posté le 02 septembre à 22:30
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moi je rêve souvent de l'agence tous risques je rêve que je suis avec le merveilleux Futé