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Faut toujours que ça dégénère...

Publié le 14 juin 2010 par Evangeline
Voyage Voyage...
Le Tafadzawa, retrouvé au large des îles Chatham fin mars 2010...
C'est vrai, je ne prends plus beaucoup de temps pour écrire de ci de là ce qui me passe par la tête, ce qui me révolte, ce qui me fait rire ou réagir ces temps-ci.
Il faut dire que ma vie est en train de prendre un virage type 180° ou pour être plus précise 160°...
Bref, entre autres, j'ai décidé de passer dans les mois qui viennent le permis hauturier. Du coup, je "surfe" plus que jamais sur le net pour récupérer des vidéos de cours, des cartes, des infos de toute nature afin d'économiser autant que je peux tout au moins pour ce qui concerne l'examen théorique.
 
Ma nature étant ce qu'elle est, couplée à Internet, je me suis retrouvée au lieu de réviser les balises cardinales, à lire des histoires de vaisseaux fantômes.
Tout ça parce que je suis tombée sur un entrefilet dans les "Nouvelles Calédoniennes" parlant du mystère de ce voilier de 11 mètres retrouvé il y a quelques jours, à la dérive, près de la Nouvelle Zélande, dans un endroit où les voiliers s'aventurent peu, avec seulement un chien à bord (nourri et correctement hydraté). Son maître, lui, avait disparu. Il était fait mention, dans l'article d'un fait divers similaire qui s'est produit en 2007 au large des côtes australiennes où cette fois, ce sont 3 personnes qui ont disparues. Les gilets de sauvetage ainsi que le radeau de survie étaient à bord, tous les appareils fonctionnaient, un ordinatur était allumé et même des assiettes, pleines, étaient en place sur la table pour le repas. J'ai fouillé à droite et à gauche, je n'ai pas trouvé de suite à cette histoire. 
Cela m'a rappelé quelques autres histoires que j'avais lues où l'on retrouve des navires bien plus grands totalement désertés et où la légende, histoire de vous donner quelques frissons supplémentaires, rajoute soit une pipe encore chaude posée sur une table, soit des aliments en cours de cuisson...
Quand on commence à s'intéresser au milieu de la mer, on y découvre une multitude d'histoires extraordinaires et de superstitions. "On" dit par exemple, qu'il faut éviter de donner à un navire un nom se terminant avec la lettre "A" ou des noms de villes car de nombreux naufrages ont touché des navires qui avaient ces particularités. On peut lire, avec un minimum de recherches, l'histoire du "Hollandais Volant", une des plus célèbres histoire de navire fantôme. (Qui a d'ailleurs inspiré de façon humoristique la trilogie des "Pirates des Caraïbes"). Le "Mary Celeste" est tout aussi célèbre. 
Mais on trouve aussi l'histoire du U-65, ce sous-marin allemand maudit dès la fin de sa construction lorsque deux ouvriers y furent tués par une poutre metallique et que l'on a dit hanté jusqu'à sa perte en mer. D'autres bateaux, réputés porter malheur car un drame s'y est produit dès sa mise à mer, ne trouvent plus acquéreur ou aucun marin n'accepte de naviguer à son bord.
Bien entendu, il y a ces histoires de marins qui n'ont pu avoir une sépulture "chrétienne" et qui hantent les océans, traversant parfois le pont des bateaux qui naviguent à l'emplacement même où ils ont trouvé la mort, ils y laissent parfois des traces de pieds humides. Quelquefois, ils hantent les côtes et hurlent certains soirs leur désespoir. On dit qu'il ne faut surtout pas leur répondre, mais se signer et passer son chemin...
Certains mythes marins ont trouvé leur explication, comme ce rocher près du Cap Horn, qui sous une certaine luminosité peut ressembler étrangement à un navire en perdition et qui a conduit à leur perte, justement, d'autres bateaux qui tentaient de se porter à son secours et dont la coque se fracassait sur ce récif. Aujourd'hui, ce rocher est répertorié sur les cartes. De même, les fameuses vagues scélérates dont bon nombre de marins chevronnés refusaient d'imaginer qu'elles puissent même exister jusqu'à récemment et dont la réalité a pourtant bet et bien été scientifiquement prouvée grâce aux observations des océans par satellites. Ces fameuses vagues pouvant atteindre 30 mètres de haut et sorties de nulle part sont capables d'envoyer par le fond n'importe quel navire, y compris des plus imposants parcourant actuellement les mers. Elles sont un véritable mur d'eau qui s'abat avec une force extraordinaire engloutissant en quelques instants tout navire qui a le malheur de croiser sa route sous un mauvais cap. D'ailleurs c'est cette cause qu'ont utilisés les scénaristes du film "Poséidon" pour expliquer le retournement du navire.
Tellement d'histoires extraordinaires, je vous dis ! Je vais en mettre du temps à tout lire !

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Article original rédigé par evangeline66 et publié sur Evangeline's
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