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26. On the road to the wet wet West

Publié le 01 mai 2010 par Melaniepiqpiq
A part les dauphins, pas grand-chose à Kaikoura, mignonne petite station balnéaire qui a été construite seulement dans les années 30, au même moment que la grande route qui relie Picton à Christchurch.
Surtout un dimanche. C'est pourquoi une fois la Mission Accomplie (barbotage avec les cousins sauvages de Flipper), nous nous sommes mises en route pour Hanmer Springs, petite station thermale dans les terres.
La réceptionniste de l'hostel nous avait indiqué un endroit stratégique pour le stop: «10mn walk »...
Une heure et 3 opossums écrasés plus tard,
26. On the road to the wet wet Westça change des hérissons. On aimerait bien en voir un vivant un jour... Selon les autochtones, c'est une vraie vermine qui déséquilibre la chaîne alimentaire et s'attaque même aux arbres. Ceci dit, les gants en fourrure d'opossum sont censés être très chauds. C'est d'ailleurs pour sa fourrure qu'il a été introduit en NZ, à l'origine.
nous n'y étions toujours pas... la réceptionniste avait dû confondre « à pied »et « en voiture »...
Never mind, le paysage était magnifique et nous sommes finalement arrivées au croisement stratégique... stratégique mais désert. Même pas un cadavre d'opossum, c'est pour vous dire.
Heureusement, un sympathique couple de retraités australiens nous a prises en pitié.
26. On the road to the wet wet Westles bovins aventuriers n'ont pas contribué à accélérer notre vitesse de croisière

3h et 146 km plus tard (faites le calcul), nous étions arrivées à destination.
Dans ce pays où tout ferme à 17h, les thermes de Hanmer Springs constituent une exception notable: nocturne jusqu'à 21h tous les soirs, même en basse saison... Autant vous dire que nous en avons profité.
Dans une ambiance vaporeuse, nous avons fait trempette dans plusieurs bassins de température et composition différents: certains salés, d'autres sulfuriques... il m'a fallu le temps avant de saisir que l'odeur ne venait pas des toilettes.
En revanche, je me suis très rapidement aperçue que je ne tenais pas plus de 10mn dans un bassin d'eau chaude. Quand même un peu ballot, sachant que c'est le principal intérêt du site.
Du coup, je suis allée faire des longueurs dans le seul bassin d'eau froide... et ai réalisé à quel point mon sport préféré m'avait manqué.
Relaxées (comme si nous étions stressées...) mais toujours aussi courbaturées de notre rando aux Saw-Cut gorges (je ne peux même plus me baisser), nous sommes allées nous poser dans un tout petit hostel (4 chambres, 11 lits) tout mignon, tenu par un Hollandais baroudeur et perfectionniste. En 8 ans de voyage autour du monde (on est vraiment des petites joueuses) il a bien testé la moitié des bagpacker hostels de la planète, y travaillant même de temps en temps. Ce qui lui a permis de piquer des idées un peu partout, ne prenant que le meilleur pour ouvrir le « perfect hostel ». Maison boisée pleine de charme, propreté irréprochable, free kiwis (fruit... qu'est-ce que vous alliez vous imaginer), free coffee (et du vrai, please! Du jamais vu en hostel) et hot chocolate (avec du vrai lait, please), free ice cream (il aurait mieux fait de ne rien me dire), épices à disposition, bouillotte sur chaque lit, internet pas cher alors qu'on est dans un trou... Je précise pour ceux qui s'étonnent de mon émerveillement qu'en général le petit déj n'est pas inclus dans les hostels et qu'au mieux, du mauvais café en poudre est à disposition..
Si jamais l'un d'entre vous passe par là:
Seul bémol: le chat de la maison qui te saute dessus à 7h du matin (ça énerve) et qui vient t'épier aux toilettes (ça surprend). Pernicieuse bestiole. Mais il faut avouer que ça a son charme... (même si j'aime pas les chats)
Nous serions volontiers restées plus d'une nuit mais notre timing commence à être serré... alors que nous avons déjà repoussé de 10 jours notre prochain vol. Notre Hollandais a poussé la perfection du service jusqu'à nous conduire à la grande route... où ont commencé 2 jours de stop un peu laborieux et très humides pour les impériaux « Franz Joseph Glaciers », sur la côte ouest.
Nous avons appris la patience et inventé de nouveaux jeux que nous devrions faire breveter
26. On the road to the wet wet Westle jeu des graviers: celle qui arrive à viser le plus de fois le poteau avec un caillou a gagné
26. On the road to the wet wet WestAnke, vexée de ne pouvoir égaler mon score (14 à 5...), s'est réfugiée dans la lecture. C'est pas comme ça qu'elle va améliorer ses compétences de tir.
mais qui ne marchent qu'en cas de beau temps...
26. On the road to the wet wet Westmême quand on est doté de la plus angélique des patiences, au bout de 2h, on se lasse... et se mouille. Ça te rappelle pas des souvenirs, ma belle Hélène?

Nous avons quand même fini par arriver à ces satanés glaciers... sous une pluie diluvienne.

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