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"L’Agence Tous Risques"

Par Corentino

Affiche du film L'Agence Tous Risques

La dernière chance au dernier moment :)

Bob est chef dans l’armée américaine, il est en mission spéciale au Mexique avec un de ses collègues et ils doivent récupérer une jolie pépée. Durant la mission, ils rencontrent un gros black catcheur qui lit Gandhi et un fou furieux qui pilote tout ce qui vole avec une dextérité époustouflante. Pif Paf Pouf, Hannibal Smith, Futé, Looping et le gros Barracuda sont dans la place. Même une maison de disque n’aurait pas pu trouvé meilleur bobard pour raconter la création du groupe…

Ensuite ils partent en mission en Irak pour empêcher les Irakiens de déplacer les plaques permettant d’imprimer des billets de dollars américains. Autant dire que c’est le jackpot, la retraite immédiate, en mode bling bling, piscine de Dr Pepper avec plage de cocaïne, et des gentes en fibre de carbone pour les roues du Hummer. Mais avant ça, les cocos, il faut reprendre les planches à billets. Et ça ne va pas être une partie de plaisir…

L’Agence Tous Risques, tu parles de mon enfance là coco, tu joues avec ta vie. Si tu déconnes avec les plans d’Hannibal, tu vas te faire décapiter par Barracuda.

Mettons fin à cet insoutenable suspense… Ce film est une merde

D’une part, il n’est pas très bien réalisé, mais surtout le scénario est complètement à chier.

L’agence tous risques, c’était un plan scénaristique bien huilé : une veuve et l’orphelin (à condition qu’elle fasse du 95C) se font attaquer par des méchants. L’agence tous risques est appelée à la rescousse. BAM, ils construisent une grande armada avec deux baignoires et une vieille ford T. Ensuite c’est en avant Guingamp, on envahit le Montana. Un mix entre Gi-Joe et MacGiver.

Ici, même si c’est un 95C qui appelle à l’aide, il s’agit avant tout d’une lieutenante de l’armée américaine qui n’arrive pas à gérer toute seule la crise…

Et puis niveau méchants, on est loin des pauvres gars que l’on trouvait dans la série. Au pire y avait des méchants Colombiens trafiquants de drogue et d’enfants (pardon pour l’euphémisme) qui débarquaient sur la place de la mairie accoutrés de kalachnikov.
Dans le long métrage, on joue dans la cour des grands, avec compte en banque en Suisse et secrétaire à talons aiguilles et chignon coquin.

Les drôles de dames avaient mieux réussi l’exercice du grand écran (sans pour autant parler de succès, ne déconnez pas).

Et puis je crois que de toute façon, à partir du moment où ce n’était pas Mister T qui jouait Barracuda, ça ne passait pas. Tout ce que je peux espérer est qu’il n’y aura pas de suite, afin d’éviter à Liam Neeson de se travestir dans ce rôle.


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