Exposition « Stéréotomique ! » à Saint-Gaudens (Haute-Garonne)

J'ai le plaisir de vous annoncer l'inauguration, ce soir à 19 heures, d'une nouvelle édition de l'exposition « Stéréotomique ! ». Elle se déroulera du 28 juin au 19 septembre dans la salle capitulaire et le cloître de la collégiale de Saint-Gaudens (31). Elle sera ouverte du lundi au vendredi, de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h.

Des photographies de l'exposition dans les jours à venir…

Je donnerai ce soir, à 21 h, dans le cloître de la collégiale, une conférence sur les Compagnons tailleurs de pierre.

Suite:

Présentation de l'exposition

La découverte en 2005 d’une centaine d’épures de stéréotomie réalisées durant son tour de France en 1837-1842 par Jean-Jacques Laurès, dit « La Tranquillité de Caux », permet de mieux cerner l’importance que possédait cette displine chez les Compagnons tailleurs de pierre des XVIIIe et XIXe siècles.

Si l’on savait déjà tout le respect dans lequel était tenu par eux « l’art du Trait », si l’on savait aussi par leurs réalisations combien ils maîtrisaient cette forme de la géométrie descriptive (géométrie dans l’espace), il manquait cependant de « toucher du regard » ce que représentait réellement autrefois — à la lueur des chandelles et après de longues journées de travail — l’apprentissage de cette discipline exigeante et sa transmission traditionnelle par les anciens aux jeunes Compagnons sur leur tour de France.

Sur la base de ces archives exceptionnelles, l’exposition « Stéréotomique ! » se propose de donner à entrevoir un peu du savoir et de l’univers passionnant des Compagnons tailleurs de pierre. Outre des épures originales de Jean-Jacques Laurès (Caux, 1815-1873), vous pourrez y admirer des maquettes de tailleurs de pierre contemporains ainsi que des outils anciens et des documents touchant aux compagnonnages français. Des panneaux d’interprétation complètent ces éléments.

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Remerciements aux Compagnons Passants tailleurs de pierre et aux Compagnons tailleurs de pierre des Devoirs pour le prêt des maquettes.

L'homme pense parce qu'il a une main. Anaxagore (500-428 av. J.-C.)