Magazine Sport

Du Braziou dans le texte...

Publié le 12 octobre 2006 par Pascal Boutreau

Comme je l'ai écrit dans les commentaires d'une news précédente, même si on se "chauffe" régulièrement avec Braziou, je respecte ses opinions (même si je ne les partage pas souvent) et je me réjouis sincèrement de le voir intervenir régulièrement. Je m'amuse d'ailleurs assez à le provoquer. Braziou m'a laissé hier un texte concernant son idole Michael Jordan. Je vous le livre ci-dessous.

Dunk
salut Pascal,
C'est Braziou, tiens, pour une fois au lieu de polémiquer (sic!), j'ai envie de rendre hommage à mon idole, avant l'Equipe Mag Samedi je crois?
Rares sont ceux qui peuvent se vanter de magnétiser la foule, Jordan faisait partie de ceux-là. J'ai découvert Michael à travers les diffusions nocturnes de Canal+ ou G.Eddy s'égosillait déjà, on était à la fin des années 80... Michael était déjà connu du "milieu" du basket mais le grand public ne le connaissait pas. Un titre universitaire en 82 sur un tir au buzzer, un premier titre olympique aux JO de 84 à L.A , une première année à Chicago (28,3 pts, Rookie of the year), un record en play-off de 63 pts contre les Celtics en 86, n'avait pas suffi pour assoir une notorieté en France. Mais, le public averti était déjà accroc à sa chaussure "Air Jordan" (la rouge et noire, première d'une longue série) avec ce désormais fameux dessin, le réprésentant planant jambes écartées. Son numéro 23 était déjà culte (les footballeurs se l'arrachent en hommage, n'est-ce pas Mister Beckham), Nike s'était accaparé le phénomène mais il était alors un soliste dans une équipe bien fade.
Ses exploits restaient individuels, le collectif des Bulls était réduit à sa plus simple expression : lui donner la balle ! Chaque année, il était le meilleur scoreur de la ligue (10 fois en tout) et sa légende se remplissait d'actions mémorables, avec ses dunks (smashes pour les plus anciens...) notamment. Les concours de dunk des All Star Game 87 et 88 furent mémorables. 

_38795377_jordan87bulls_get
Quand il vint pour la 2ème fois à Paris en 90 (il était venu presque incognito en 85) faire la promotion de Nike, ce fut l'émeute car il était maintenant une star planétaire. La salle Géo-André prévue pour une exhibition explosa : 3000 personnes s'entassèrent quand autant furent refoulées. La suite on la connait mieux : premier titre avec les Bulls en 91, la Dream Team 92 ou il laissera la vedette au plus charismatique séropositif de la planète, Earvin "Magic" Johnson, les succès 92, 93, première retraite puis la nouvelle série victorieuse 96, 97, 98. Jordan le soliste s'était mué en Jordan le gagneur invétéré, aidé par ses acolytes, Scottie Pippen, Denis "bad boy" Rodman etc...
Enfin plus que ses titres Jordan c'est la classe, la gestuelle, le regard qui tue, un phénomène physique (dunk de la ligne des lancers-francs à sa grande époque), un look, une présence qui en font un des 3 plus grands sportifs avec Ali et Pelé. Un mec connu et reconnu mondialement dont l'entrée au Chicago Stadium lors de la présentation au son d'Alan Person Project (Sirius) donnait des frissons...
C'est la première vedette du sport moderne à avoir été l'enjeu d'un plan marketing incroyable , un des sportifs les mieux payés encore aujourd'hui avec ses royalties sur sa marque. Comme Pelé et Ali, il a fait un come-back de trop mais sans être pitoyable cependant, il tournait encore à 20 pts de moyenne...
90915
Pour finir une anecdote qui m'a marqué à vie : j'habite au-dessus de Monaco et jusqu'à l'an 2000 à peu près, il m'arrivait d'aller jouer au black-jack au grand casino (avec veste, cravate etc..). Un jour, j'étais à une table avec deux Italiens (qui m'énervaient déjà...) lorsque je vois arriver un grand black. "Non c'est pas possible, c'est pas lui !" Si, c'était lui avec sa femme (pas terrible d'ailleurs) et il s'assoit à ma table alors qu'il y en avait d'autres ! Mon anglais c'est, "yes but no very trop", donc ça risquait pas que j'ose lui parler. On a joué un bon quart d'heure ensemble, un attroupement s'est fait, naturellement autour de la table mais gentillet (c'est Monaco...). Il a sorti sa Gold américan express et a commencé à jouer mais assez space !
Bien sur les deux Italiens et moi, on n'osait rien dire, on subissait, il était en bout de table, position stratégique au black-jack... Bon il a eu un pot terrible, a gagné un peu de sous et s'est cassé ! Même là, il était là pour gagner,... pas pour plaisanter !
Un croupier lui a offert un dessin qu'un collègue avait fait pendant qu'il jouait, gros cigare au bec avec une veste hyper classe... waouh!!!!! Souvenir à vie de His Airness (autre surnom, qui est devenu une autre marque d'ailleurs!)
Autant vous dire que samedi, plus que d'habitude, je vais me précipiter sur l'Equipe!

Merci Braziou pour ta collaboration. Je partage complètement ton admiration pour Michael Jordan, grand parmi les grands. A l'époque de la Dream Team (la seule, la vraie, celle de 92), j'étais journaliste à Mondial Basket, un mensuel de basket. J'ai donc pleinement vécu la folie Jordan qui allait bien au-delà du sport. Un véritable phénomène socio-culturel. Moi aussi, ce mec m'a fait  rêver. En plus de la photo culte de ce smash (la première de cette news), j'ai toujours adoré son attitude sur son premier pas, la langue tirée (photo ci-dessus). Je n'ai eu l'occasion de le voir jouer "en vrai" que lors du passage des Bulls à Bercy lors du McDonald Open. Ce n'était qu'une exhib et pourtant dès que Jordan apparaissait, c'était de la folie. Comme si un phénomène extra-naturel se produisait. Ce type dégageait un magnétisme incroyable. En dehors de Materrazi (du calme Braziou, je rigole ;), le seul qui depuis m'a procuré la même sensation est le Suisse Roger Federer.

Si comme Braziou, vous avez des choses à écrire sur votre passion du sport, ne soyez pas timides... ce blog vous est ouvert....

..................................................................................................................

18612467
Encore une belle journée pendant ces vacances. Une belle journée grâce à deux bons films.

Le premier : "L'homme de sa vie", le nouveau film de Zabou Breitman. Exceptée la fin un peu lourde, j'ai bien aimé. Les interprètes sont très convaincants à commencer par l'excellent Bernard Campa déjà très étonnant dans "Se souvenir des Belles choses", un autre excellent film de la réalisatrice. Charles Berling et Léa Drucker méritent également une mention bien. L'originalité du montage avec des flash-back à la Lelouche (mais heureusement en beaucoup moins chiant), la qualité de la photo, la beauté des images avec quelques plans vraiment originaux et réussis font de ce film un bon moment.

18668315
Deuxième séance de la journée avec "Le diable s'habille en Prada". Beaucoup plus léger que le précédent, ce film est un très bon divertissement (la salle quasi pleine est d'ailleurs un signe...). Derrière la directrice de magazine très dure qu'elle interpète, Meryl Streep parvient à faire sentir qu'il y a un coeur derrière la carapace. Et puis Anne Hathaway, la demoiselle qui joue la jeune employée, est assez craquante voire même très très craquante. Ajoutez à cela une très bonne bande originale avec beaucoup de Madonna et du U2 (le plus grand groupe de rock au monde je vous rappelle...), quelques plans sur New York ou Paris qui font rêver et vous obtenez un film très plaisant. A voir.

Et tant que je suis dans le ciné, je vous rappelle que si vous n'avez toujours pas vu "Je vais bien, ne t'en fais pas" et "Little Miss Sunshine", il est grand temps de vous remuer...

..................................................................................................

Starac_1
Pour finir, mes consignes de vote pour la Star Ac. Vous seriez sympa de nous débarasser de Bastien... Franchement, ce mec ne sert à rien. Alors merci de voter pour Nico ou David... 


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Pascal Boutreau 6812 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine