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Saint-Pandelon (Landes) : «village le plus crotté de France» !

Publié le 02 juillet 2010 par Kamizole

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Titre en guise de clin d’œil historique au diocèse de Luçon (Vendée) dont Richelieu fut évêque de 1607 à 1624 et dont il disait avoir hérité de l’évêché «le plus crotté de France» - entendre très rural et forcément boueux. Quitte à surprendre les jeunes générations, ni le goudron ni le macadam (inventé en 1827 par l’Ecossais Mc Adam) n’existaient à cette époque où les routes et a fortiori les chemins étaient rarement empierrés.

Je lis sur Libération que le mystère des crottes tombant sur un village des Landes est élucidé … Vous pensez bien qu’un tel titre (parmi d’autres sur le même sujet) ne pouvait qu’attirer mon attention. Une parenthèse bienvenue dans le travail sur «l’affaire Woerth» - à moins que ce ne fût «Bettencourt» voire maintenant Sarkozy et l’argent suisse ! - qui m’use les méninges à force de rebondissements tous les jours voire deux ou trois fois par jour… Vivement qu’il prenne la lourde – on en vira pour moins que cela et à l’étranger on doit s’étrangler de rire devant le nouveau Sarko’s barnum – parce qu’à ce rythme-là je n’aurais pas vraiment de vacances, quand bien même ne partirais-je pas - envie “d’sofler” un peu, dirait un Solognot - et je n’ai guère envie que cela devint le feuilleton de l’été surtout avec autant de rebondissements… Même Rouletabille ne tiendrait pas le choc.

A Saint-Pandelon, le mystère était moins épais que celui de «La chambre jaune» ou du «Parfum de la dame en noir» de Gaston Leroux mais a quand même nécessité une enquête de la gendarmerie pour être élucidé. Pensez-donc, un village où il pleuvait des crottes ! Certains pensaient à des déjections tombées d’un avion mais c’est impossible… rien à voir avec les trains d’où elles tombent sur la voie car les cabines des avions sont pressurisées pour pallier le manque d’oxygène en très haute altitude atteinte par les avions de ligne… donc pas question d’avoir un trou !

Ce seraient donc des oiseaux et précisément de milliers de martinets qui auraient élu domicile dans le secteur – soit sous les pignons de maisons soit sur des carrières. Ces oiseaux ayant pour particularité de ne pouvoir s’envoler une fois au ras du sol du fait de la grande envergure de leurs ailes et donc de voler du matin au soir, mangeant et défèquant en vol. Ils ressemblent aux hirondelles mais d’après ce que j’observe de mon perchoir, contrairement aux hirondelles qui planent ils battent des ailes. Leur petite bande comprend une dizaine d’individus. J’espère qu’elle n’atteindra jamais la centaine ni moins encore le millier !


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