Magazine Culture

Eurockéennes : Comment je me suis fait planter par ce sataniste de Jack White

Publié le 03 juillet 2010 par Albumsono
thedeadweather1.jpg

Dès 15 heures, les esprits s’échauffent dans la navette qui me mène vers le site de Malsaucy. Gentiment. Avec quelques cris et des chants. Il faut dire que le soleil tape dur sur Belfort. Le temps de récupérer mon bracelet presse, je file vers l’espace dédié aux journalistes. Peu de monde pour la conférence de presse des BB Brunes. Encore moins quelques minutes plus tard pour celle de la création de Sophie Hunger, Piers Faccini et Patrick Watson qui désertent vite l’endroit.

Une interview de Rox dans la boîte, j’apprends que les Dead Weather avec qui j’avais rendez-vous à 17 heures sont coincés à Mulhouse. La prod du festival devait leur envoyer un bus qui n’est jamais arrivé ! Le super groupe de rock n’arrivera à Belfort que quelques minutes avant de monter sur scène. L’heure de promo prévue annulée.

A 17 heures, je file donc assister à mes premiers concerts. A savoir le final de Suicidal Tendencies, une cinquantaine de personnes avec le groupe sur scène, et le set entier des Irlandais de Two Door Cinema Club sur la scène de la plage. Ces derniers assurent le show grâce à la simple force des dix titres de leur premier album « Tourist History », plein d’allant pop et de groove pour faire chanter et danser les foules. Encore un peu jeune, le groupe manque peut-être de confiance en soi pour complètement se lâcher. Leur tube « I Can Talk » en final suffit en tout cas à emballer l’affaire. Deux pieds décollés du sol, c’est pesé. Pendant le concert, une cuvette de toilette passe de main en main accompagnée d’un serpent. A la fin, le cri d’une dizaine de personnes retentit : « Rendez-nous notre cuvette ! »

Come my Demons

J’enchaîne sur la scène du chapiteau pour la création originale de Sophie Hunger, Piers Faccini et Patrick Watson. Les trois artistes se mêlent pour reprendre chacun un peu de leur répertoire accompagné d’un grand orchestre avec cordes, cuivres, guitares, batteries, chœur… Le concert atteint des sommets sur un entrainant « Comme My Demon » scandé avec énergie au mégaphone par Patrick Watson.

Avant même la fin de leur prestation, me voilà déjà quelques mètres plus loin sur la scène loggia pour le concert de Baroness. Du peu que j’ai vu, leur métal se perd dans une intro lancinante interminable avant que les guitares prennent les devants un peu dans tous les sens.

Mais déjà il est 18 heures, temps de retrouver en interview les Two Door Cinema Club puis The Dead Weather sur la grande scène. Jack White s’y révèle véritable homme à tout faire passant allégrement de la batterie à la guitare et au chant. Jusqu’au cours du même morceau. A son habitude, Alison Mosshart est des plus troublantes derrière le micro. Le groupe, tout habillé de noir, lui, s'en donne à coeur joie pour livrer à la foule un blues élécritifié lourd, sexy et macabre à coups de grands riffs de guitares. A elle seule, l'ouverture du morceau "Die By The Drop" fouterait presque les jetons.

KidB


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Albumsono 1000 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines