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Publié le 13 décembre 2007 par Alain Hubler

L’élection de Mme Eveline Widmer-Schlumpf se solde par la naissance d’un nouveau parti politique : l’UDB, acronyme de l’Union des démagogiques blochériens. Cette fraction correspond à la frange dure de l’UDC qui, à force de tirer sur la corde de la personnification et du populisme, a fini par la rompre.

L’UDB commence son existence autonome de l’UDC agrarienne, historique ou modérée, dans la violence de la disqualification et du bannissement des tenants de cette ligne. C’est ainsi que l’aile dure a entamé son opération d’épuration par le mépris ostentatoire en traitant les deux conseillers fédéraux UDC élus de gentils agrariens, de demi-conseiller fédéral ou encore de faux UDC.

Elle l’a rapidement poursuivie en les excluant purement et simplement du groupe parlementaire UDC à Berne, faisant d’eux ce que Christoph Blocher appelle des sans parti, pratiquement avec le même mépris qu’il prononce le mot sans papiers.

Dans son discours de départ, plein d’aigreur, le maître de l’UDB a affirmé que «ce qu’il y a de bien dans ce pays, c’est que l’on peut écarter quelqu’un du gouvernement, mais pas de la politique». En même temps, par ses mesures et ses manœuvres ostracisantes, l’UDB continue le travail de sape de ses deux élus au conseil fédéral en les mettant dans des conditions telles qu’il leur sera bien difficile de faire de la politique même en étant élus.

Après les faux réfugiés, les faux invalides, les faux chômeurs, l’UDB vient de créer les faux UDC et les faux conseillers fédéraux.

L’UDB est une machine à exclure qui fonctionne à la peur, à la haine et à l’ignorance. La machine n’a plus de conseiller fédéral, mais la machine avance toujours. Jusqu’où ? Jusqu’à quand ?


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