Magazine Conso

Ca y est…

Publié le 08 mai 2007 par Jotbou
fin.jpg

‘évènement médiatique (et acessoirement démocratique) de l’année a donné son verdict Dimanche entre 17h et 20h. Victoire certaine de la participation citoyenne, cette élection aura était une apologie complète, indéniable et sans précédent d’un pouvoir médiatique sur tout le reste…

Qui aujourd’hui peut encore croire que les médias ne sont pas devenus le pouvoir dominant celui par qui tout arrive, celui qui supplante n’importe qui ou n’importe quoi ?

C’est l’enseignement principal que je tire de cette campagne électorale, jamais l’impact médiatique n’aura insufler un tel engouement autour d’un fait politique. Pourquoi en suis je arrivé à un tel constat à l’heure de ranger les urnes ? Tout simplement, car j’ai un sentiment dominant dans lequel, nous avons tous été roulés qui consiste au raz de marée médiatique que l’on vient de subir.

Les médias ont en effet pour une bonne part étaient, un os électoral que ce sont acharnés à décharner les candidats. Cela étant, le syndrôme du serpent qui se mord la queue s’est mis en marche. Car comment critiquer le système médiatique pour le mettre au banc de la société sans passer par ce même système ! Les médias sont l’interface exclusive de tout le processus de démocratie. Dans l’absolu, c’est tout de même un système très contraignant car étant donné son rôle primordial, comment lui adresser une critique constructive qui remettrait en question sa fonctionnalité sans pour autant mettre en péril son propre rayonnement médiatique, gage de vie électorale ?

Beaucoup de questions dans cette note, cela étant, là réside un problème hautement insoluble. Faudrait il se contenter de brochures officielles postées à chaque électeur pour dénoncer les travers que l’on combat et présenter nos solutions. L’usage des médias dévore-t-il de manière inexorable, la liberté d’expression et le pluralisme des opinions ? Aux prises avec des puissances financières importantes, mandataires de l’Etat, comment voir dans le système médiatique une conscience uniquement dictée par des enjeux citoyens et non sonnants et trébuchants ! On en revient donc à l’idée de connivence entre hommes (dans le sens général) de pouvoir et pouvoir financier. L’association de tout cela, tel que nous la vivons actuellement nous enseigne-t-elle que leurs intérêts personnels passent après une déontologie, un sérieux et une objectivité (même si ce concept est bancal de base) de façade ?

Bien sûr mon article pourrait passer comme “un tous pourris” mais bien entendu que je crois en des personnes intègrent, c’est certain, j’ai toujours eu cette conviction. Cela étant, les têtes pensantes, celles qui dictent les orientations des organismes médiatiques sont obligatoirement orientés, biaisés, séduits par des intérêts convergents. Et de ce fait, la base, sans se faire emmener par la main, réponds à ces exigences par divers solicitations anecdotqiues sur l’instant mais qui au final se font ressentir…

Ces orientations prisent par les ensembles médias, ont aussi influencé quant à des personnages présents à ce scrutin. Et oui, car en faisant un peu brève de comptoir, quel est le trio de tête au premier tour de la présidentielle ? Les trois plus médiatiques ! Et comble du comble, c’est dans un ordre de présence cathodique croissant qu’ils ont été classés ! Comme quoi, dans le monde brumeux de la “politicomédiatique”, la seule présence dans les rendez vous du peuple acrédite une légitimité et une adhésion plus forte. C’est l’éclatante démonstration du “pas vu, pas voté” !

Cela en tout cas me renforce dans l’idée que la pratique médiatique n’est pas anodine et allumer la télévision, ou utiliser un support médiatique ne doit pas se faire en autodidacte mais elle doit être encadrée de vrais repères indispensables à leurs bonnes interprétations.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Jotbou 238 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte