Magazine Culture

Pink Floyd #1-The Piper At The Gates Of Dawn-1967

Publié le 05 juillet 2010 par Numfar
Pink Floyd #1-The Piper At The Gates Of Dawn-1967

Pink Floyd #1 :

Syd Barrett : chant, guitare

Richard Wright : chant, claviers

Roger Waters : chant, basse

Nick Mason : batterie

Cambridge 1962 : à la Cambridge County High School, 3 jeunes passionnés de musique noire commencent à former des groupes de rock'n'roll ou de blues.

David Jon Gilmour d'abord (qui servira de prof de guitare à Syd) qui joue dans The Newcomers, puis Roger Keith (Syd) Barrett et George Roger Waters qui jouent ensemble dans Geoff Mott & The Mottoes.

En 1963, Waters part à Londre étudier l'architecture, tandis que Gilmour passe semi-pro avec son groupe Joker's Wild (qui aurait enregistré un mini album en 1965).

En 1966, Gilmour et Joker's Wild (avec Rick Wills à la basse future Foreigner et Bad Company et Willie Wilson à la batterie) partent en France jouer sur la côte d'azur pendant une année.

En 1967 ils changent de nom en Little Flowers puis Bullit.

Syd quand à lui continue à Cambridge avec le groupe Those Without.

Back in London.

A la Regent Street Polytechnic School, Waters rencontre deux jeunes aristocrates passionnés de musique, Richard William Wright III et Nicholas Berkeley Mason.

Avec eux il fonde Sigma 6 en 1963, puis avec Juliette Gale (qui épousera Wright), Keith Noble au chant et Clive Metcalf à la basse, évoluent en Abdabs, puis Screaming Abdabs et (pourquoi pas?) Architectural Abdabs.

Lorsqu’en 1964, de visite à Londres, Syd Barrett voit les Abdabs sur scène, il leur dit qu'ils jouent de la musique comme des architectes.

Le groupe se scinde bientôt en deux, Barrett, Waters et Mason fondent un nouveau groupe : Leonard's Lodger avec Bob Klose, 2e guitariste et Mike Leonard aux claviers.

Mais Leonard quitte bientôt le groupe, remplacé par Wright de retour.

Début 1965, le groupe change de nom en The Pink Floyd Sound, bientôt raccourci en Pink Floyd.

Syd tient ce nom de deux bluesmen américains, Pink Anderson et Floyd Council.

Le groupe joue avec un chanteur, Chris Dennis qui ne reste pas longtemps.

Syd commence à écrire des chansons et découvre le LSD et la méditation transcendentale.

Bob Klose quitte le groupe en juillet 1965 et au Printemps 1966, le Pink Floyd commence à faire parler de lui pour ses concerts pendant lesquelles le groupe se laisse aller à de longues improvisations déjantées.

Le groupe passe bientôt professionnel et signe avec Blackhill Enterprises (Peter Jenner et Andrew King).

Premiers papiers dans le journal underground International Times (IT) en octobre 1966.

Premiers concerts importants aux clubs UFO et à la Roundhouse.

Décembre 1966, ils sont résidents au fameux Marquee Club.

Début 1967, ils signent avec EMI et enregistrent un premier single : “Arnold Layne (Barrett)/Candy and a current bun (Barrett)”. (#20 UK), publié en mars.

"Arnold Layne" raconte l’histoire d'un travesti et sera censuré par la BBC.

Sur le maxi-single français on découvre une première version de "Interstellar overdrive" que l'on peut aussi trouver sur la compilation "Relics".

A la même époque, le groupe participe à la musique du film "Tonight let's all make love in London", documentaire sur le swinging London, dans lequel le groupe joue une version live de "Interstellar overdrive".

L'album et le film sortiront en janvier 1968.

Dans les rééditions en cd, on trouve un inédit : "Nick's boogie (Barrett-Wright-Waters-Mason)".

Juillet 1967, 2e single : “See Emily Play (Barrett)/The scarecrow (Barrett)” (#6 UK) .

Avec ce titre psychédelique, le groupe underground par excellence devient populaire et apparaît à Top Of The Pops.

Syd Barrett commence à montrer des signes de fatigue et devient de plus en plus instable lors des séances du premier album.

Août 1967 : sortie du premier album "The Piper At The Gates Of Dawn" (#6 UK 131 US), produit par Norman Smith.

Astronomy domine (Barrett)

Lucifer Sam (Barrett)

Matilda mother (Barrett)

Flaming (Barrett)

Pow r. toc h. (Barrett-Wright-Waters-Mason)

Take up thy stethoscope and walk (Waters)

Interstellar overdrive (Barrett-Wright-Waters-Mason)

The gnome (Barrett)

Chapter 24 (Barrett)

The scarecrow (Barrett)

Bike (Barrett)

L’album obtient un succès énorme en Angleterre où on le compare au "Sgt. Pepper" des Beatles.

C’est une réussite évidente, une suite de chansons psychédéliques envoûtantes surtout “Astronomy domine”, “Lucifer Sam”, “Flaming”, “The gnome” et le final ébouriffant “Bike”, véritable nursery rhyme sous acide.

Sur la version américaine manquent “Lucifer Sam”, “Pow r. toc h.” et “Bike” remplacés par “See Emily play”, tandis qu’un single “Flaming-The gnome” est publié aux Etats-Unis.

Pendant les tournées anglaises et américaines qui suivent, il devient évident que Barrett n'est plus capable d'assurer le leadership d'un groupe en pleine ascension.

Novembre 1967, sortie du nouveau single : “Apples and oranges (Barrett)/Paintbox (Wright)”qui n’entre pas dans les charts.

Nouvelle tournée américaine catastrophique pendant lesquels certains soirs, Barrett est incapable de jouer.

Février 1968 : on décide d'engager un guitariste capable d'assurer les parties de Barrett sur scène.

Après avoir envisagé Jeff Beck, c'est leur vieux copain de Cambridge, David Gilmour qui s'y colle.

Dans les journaux, les membres du Pink Floyd annoncent que Syd reste dans le groupe comme compositeur et pour jouer sur les disques mais plus du tout sur scène, un peu à la manière de Brian Wilson des Beach Boys.

Mais en avril 1968, après plusieurs séances d'enregistrements catastrophiques, la décision est prise (principalement par Roger Waters) que Syd ne fait plus partie du groupe.

Syd Barrett rendu fou par l'usage constant de LSD va vivre une vie chaotique, vivant certaine fois chez Gilmour avant de revenir vivre chez sa mère au début des 70's.

Il aura le temps d'enregistrer deux albums exceptionnels et effrayants de vérité en 1970, (The Madcap Laughs” et “Barrett”) avant de disparaître dans son monde intérieur dont il ne ressortira plus. 

Son influence sur la musique pop anglaise est incalculable (Robert Smith de The Cure entre autres) et son influence sur le groupe se fera sentir pendant de nombreuses années.

(Shine on you crazy diamond sur l'album "Wish You Were Here", et le personnage de Pink du film "The Wall").

© Pascal Schlaefli


Retour à La Une de Logo Paperblog