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Allemagne-Espagne : Un Ozil de fou

Publié le 07 juillet 2010 par Foothese

Allemagne-Espagne : Un Ozil de fou

Mesut Ozil est LA révélation du tournoi. Il dispute ce titre à son coéquipier Thomas Muller. Ce soir encore, le milieu de terrain d’origine turc aura les clefs du jeu allemand et jouera le match le plus important de sa jeune carrière. Capable de résister au milieu espagnol ?

L’Espagne n’aime pas défendre, l’Espagne a choisi de ne pas emmener de vrai numéro 6 à même de détruire le jeu adverse, l’Espagne s’attend donc à souffrir contre le jeune Ozil. A 21 ans, le joueur du Werder casse la baraque pendant ce tournoi et malgré un quart de finale moins abouti contre l’Argentine, il aura encore la responsabilité de plonger entre les lignes, d’accompagner Klose, de servir dans les espaces Lukas Podolki et même de défendre un peu sur Xavi Alonso et ses premières relances. Ca fait beaucoup ?

Sans doute mais Ozil est capable de beaucoup. Très intelligent, il compense ses faiblesses relatives (vitesse, percussion, pied droit) par une vision du jeu toute …espagnole. La Roja va affronter un joueur qui aurait pu s’intégrer à son système. Le problème technique sera bien délicat à régler pour Del Bosque qui va devoir trouver une solution pour réduire le champ d’action de cet électron libre.

Il joue avec …ses yeux

Low laisse une totale liberté à Ozil qui, à sa guise, peut jouer sur les cotés, au même niveau que Klose ou quasiment sur la ligne de Khedira à qui il laisse souvent sa place dans la surface adverse pour disposer de plus de temps pour faire la passe. Il est toujours difficile de défendre sur un joueur fuyant comme Ozil. Il quittera la zone de la charnière centrale pour se plaçer derrière Busquets et Xavi Alonso qui devront faire preuve de plus d’attention pour le surveiller et le suivre. Ozil, même pris, reste un danger par son habileté à distribuer très vite et très précisemment vers l’avant notamment vers un Podolski avec qui il affiche une belle complicité.

Ozil est une espèce à part dans le paysage allemand. La Mannschaft a connu des 10 puissants comme Lothar, des 10 fins mais évoluant sur un côté comme Hassler mais jamais ce type de joueur fin, malin qui joue surtout avec ses yeux et son pied gauche. Si Schweinsteiger partage avec lui la conduite du jeu teuton, l’Allemagne ne pourra pas se passer d’un Ozil en grande forme pour rendre fous les espagnols.

Nick Sammer


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