FEQ 2010 : Arcade Fire!!!!!

Il est 00h30 lundi soir, je suis debout depuis 7h00 ce matin après une autre nuit pénible, j’ai eu chaud toute la journée et j’ai passé la soirée debout. Pourtant, pas question d’aller me coucher. Pas capable. C’est que je viens d’assister au show par lequel tous les shows du festival 2010 seront comparés.

“Ouais, c’était très bon mais quand t’as vu Arcade fire…”

Exactement. En 2 heures, la formation indie rock de Montréal a effacé 6 ans de frustration, 6 ans de “coudon pourquoi y viennent pas à Québec?” depuis la sortie du magique Funeral en 2004. “It’s our first time here… please forgive us”, déclarait justement le chanteur Win Butler à sa première intervention. Win, t’es tout pardonné. Ton groupe a donné une performance mémorable devant des Plaines combles. Et comblées.

Arcade Fire n’a pas mis de temps à tester les pièces de son nouvel album qui paraîtra au début août. Il a entamé le concert avec deux nouvelles chansons très rock qui laissent présager un album moins introspectif que Neon Bible. Puis il a enchaîné avec “Keep the car Running” qui a vivement fait réagir les fans pour la première fois. Visiblement, le groupe était débordant d’énergie. Ça bougeait, ça dansait, ça sautait partout sur la scène. WIlliam Butler, multi-instrumentiste et frère de Win, était particulièrement déchaîné et ne tenait pas en place.

Le groupe a judicieusement mis de côté les pièces plus sombres de Neon Bible pour se concentrer sur son nouvel album et sur ses désormais classiques. En particulier, “Neighborood #3 (Power Out)” et sa finale apocalyptique était électrisante. J’ai aussi adoré les interprétations de “No Cars Go”, “Neighborhood #1 (Tunnels)”, “Rebellion” et “Haiti” (chanté par Régine en rappel).

Évidemment, “Wake Up”, l’hymne arcadefiredien par excellence, a retroussé le poil collectif de l’audience avec son refrain “Oooooooooohhhhh ooooooooohhhhh oooooooohhh…” chanté à l’unisson par une chorale de plusieurs dizaines de milliers de fans. Ce fut le moment qu’on attendait tous et c’est justement celui qui a clôt cette soirée dont on se souviendra encore longtemps.

Merci Arcade Fire!