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Publié le 17 décembre 2007 par Raymond Viger

Le réseau public ne finit plus de traîner une image peu reluisante. Les parents ont peur de la drogue, du taxage, de la violence et j’en passe. Pour ma part, je n’ai jamais fréquenté l’école privée au primaire et au secondaire, car si on remonte dans les années 1960, l’école publique avait des allures d’écoles privées. Dans la plupart des villes et des villages du Québec, des sœurs et des frères dirigeaient la quasi totalité des écoles publiques. Bien des gens d’un certain âge ne cessent de nous rappeler qu’avec des religieux, dans ce temps-là ça marchait! Cette affirmation mériterait d’être nuancée.

Aussi populaire soit-elle, l’école privée n’est pas parfaite pour autant, loin de là! Elle ne doit pas se replier uniquement sur sa tradition; son développement ne doit pas être fondé sur l’impopularité du secteur public ou sur la peur des parents. Ce qui fera la force et la pertinence du privé dans l’avenir par rapport au public, c’est sa complémentarité, sa créativité, son esprit novateur dans la grande tradition de son projet éducatif. C’est à l’école privée que l’on devrait expérimenter de nouvelles approches pédagogiques, de nouveaux programmes d’enseignement.


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