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Vive les départs en vacances

Publié le 24 juillet 2010 par Alex The Ghit

Faites-le savoir !Ça y est ! On y va ! Ça va puer dans les restaurants d’autoroutes, cette odeur mêlée de transpiration, de pisse fraîche et sèche, de crème solaire et de parfums pour couvrir l’immonde odeur des aisselles de grosses nanas.

Ah ça fait plaisir ! « Un jambon grillé avec des frites ! », la gastronomie autoroutière franchement, moi ça me fait saliver. La migration estivale, c’est le grand moment intense dans une vie d’homme. J’aime bien aussi ces nanas qui se mettent dos nu et qui gardent des sous-tifs classiques. Ca laisse une marque dans le dos et avec un peu de chance ces dos nus pleins de boutons, ça m’excite. J’ai une passion pour la pustule … Si je ne me retenais pas, je serais presseur de boutons. Oui ! Je ferais gicler les comédons.

Evidemment le restaurant routier, c’est là aussi qu’on fait connaissance. Un regard complice quand le mioche se met à gueuler ou que le petit dernier fait sa crotte en plein repas et empuantie les 5 tables les plus proches, ça c’est du lien social. « Je peux vous emprunter le sel ? ». Vas-y connard !

Moi, je regarde les femmes des beaufs … Oui, je sais ce n’est pas politiquement correct mais ces nanas sont parfois très bien gaulées et puis, il y a ce petit détail qui souvent fait que la fille ne peut pas être avec quelqu’un d’autre qu’un beauf.

Ça peut être un parlé vulgaire « C’est qui qui veut des frites ? », mais un détail vestimentaire peut aussi tout casser. Un sein mal calé, un tatouage moche sur l’épaule, un prénom écrit sur le bras et barré parce que la nana s’est faite larguer… Ah j’aime quand Daniel remplace Régis ! Il y a aussi la façon de fumer, la lèvre pendante et le mégot collé … Tenez, un must : la fille qui se décrotte le nez et mange la production nasale. C’est bien aussi celle qui se met à engueuler son mec et qui frappe ses mouflets. Vraiment, j’aime bien le temps des départs.

Je ne sais pas si vous avez remarqué mais l’art se mêle de plus en plus aux aires d’autoroutes. Un poulet géant et 3 plumes dans le fion et vous voilà en pays de Bresse.

Pour revenir aux femelles des beaufs, je remarque que souvent elles se font suer. Pas de conversation. Le mec est la tête dans les épaules à regarder la femme des autres pendant que la sienne se dit que si elle trouvait mieux elle se ferait la malle. Je me dis toujours que ces nanas seraient bien mieux ailleurs mais certaines préfèrent vivre avec un con, ça les rassure. Ça leur rappelle l’ambiance de la maison et leurs parents qui ont vécu les mêmes aventures.

Moi, je pars demain … Je viens de m’enduire le corps de crème solaire et je me laisse transpirer une nuit… Plus je phéromone, plus j’appâte … Mon truc est de passer prendre le sel en exposant mon aisselle au maximum. Je fruite, j’odorifie, je magnifie mon odeur de mâle…

Avant je prenais le train mais quand vous vous retrouvez dans un compartiment avec plein de mecs, ça ne sert à rien de puer, vous passez inaperçu. Je ne prends plus de risque, je pars en voiture et toujours par l’autoroute.

Bon, on se voit demain sur l’A6 ou l’A10 ? Vous me reconnaîtrez facilement, je vous ressemble.


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