[Critique] The Crazies

Sortie en France le 9 juin 2010

Film américain, réalisé par Breck Eisner

Avec Timothy Olyphant, Radha Mitchell, Joe Anderson

Synopsis: Un virus capable de transformer n’importe qui en fou dangereux se propage dans une petite ville du Middle-West. Alors que les habitants voient leurs proches se changer en assassins, un shérif tente de protéger les quelques personnes encore non infectées en attendant les renforts. Mais lorsque l’armée intervient enfin, c’est pour mettre la ville en quarantaine quitte à exécuter toute personne tentant de fuir.

Mon avis: Du pur Romero, en somme il ne s’agit pas d’un Z mal fichu pour une fois. Le film débute en nous plongeant dans un décor apocalyptique et nous apparaît cette phrase mythique “2 jours avant”. Bref, partie de baseball, tout le monde se connaît, tout le monde se porte bien: une petite bourgade perdue où on aimerait passer sa retraite. Jusqu’à ce que l’ivrogne du village arrive en plein match de baseball armée d’un fusil, stoïque, ailleurs, perdu.

C’est là que le film commence. On va avoir droit à un festival de détraqués plus barges les uns que les autres .D’ailleurs, on peut noter que certains sont “zombies”, d’autres fous ou encore celui qui n’est ni zombie ni complètement fou mais un peu bizarre sur les bords. Niveau effets spéciaux on est pas en reste: des explosions, des missiles, des bombes, l’armée en renfort, des fourches, des couteaux et même une scie circulaire ! On regrettera que la moissonneuse batteuse ne soit pas utilisée car elle était dans le trailer.

En gros il n’y a pas un moment où on s’ennuie, même jusqu’au générique de fin puisqu’on nous laisse imaginer une suite. Bon attention, c’est pas non plus du haut de gamme, du vu et du revu. Il est dommage que le coté complètement cinglé n’ait pas été plus creusé: ça ressemble à tous les autres films de zombies genre un fut nucléaire, une fuite d’un produit toxique, bref pas original.  Les gens finissent totalement défigurés, “zombifiés”, mais leur donner un aspect plus normal aurait aidé à la crédibilité et à l’originalité du film.

Note: 7/10