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Internet et l’au-delà

Publié le 30 juillet 2010 par Actusweb

La doyenne de Twitter nous a quitté mercredi midi à l’âge de 104 ans. La vielle dame, plus connue sous le pseudonyme IvyBean104 était l’une des utilisatrices les plus populaires du web. Elle était suivie par environ 50 000 utilisateurs sur twitter.

Sa mort a été annoncée par Pat Wright, la gérante du Hillside Manor, sa maison de retraite :

« I’m sorry it took me so long to tell you but it was a very difficult thing to do »

Ivy racontait se qu’elle mangeait, ou les jeux auxquelles elle jouait… Depuis 2008, Ivy était devenue une internaute très active. Le facebook de la dame anglaise avait atteint le nombre maximum d’amis, et 25 000 demandes d’ajouts patientent toujours. La vieille dame pétillante, avait déclaré lors interview via webcam sur la chaîne britannique ITV :

« J’ai fait la connaissance de Facebook ici, au home. Je m’amuse bien, j’adore ça »

A l’annonce du décès de la doyenne, le nombre de followers  est passé à 62 950 personnes. On peu s’interroger sur ce phénomène. Pourquoi les internautes désirent-ils suivre une personne qui ne twittera plus depuis l’au-delà ?

Ce phénomène est semblable à l’annonce du décès du roi de la pop. Le nombre d’internaute suivant Michael Jackson a explosé à le jour de son décès, et il augmente jours après jours. Aujourd’hui, la page twitter de Michal Jackson compte 194,84 followers.

Nous pouvons désormais nous poser une question : Que devient notre vie virtuelle une fois que l’on a quitté le monde des vivants ?  Existe-t-il un devoir de mémoire numérique ?

Les réseaux sociaux se sont déjà penchés sur cette question,  Facebook offre la possibilité aux amis du défunt d’ouvrir un «  mémorial virtuel ». Celui-ci permet aux proches de la personne décédée de faire le deuil grâce aux groupes de discutions. Certaines parties du profil sont cachées, le statut  «  en ligne » est supprimé, et le défunts est retiré des groupes auxquels il faisait partie.

Certaines messageries ferment les comptes quand des adresses e-mail n’ont pas été actives pendant une longue période. Cela a donnée une idée plus ou moins morbide au site internet My Last Letter.
Comme son nom l’indique, ce site permet aux internautes de planifier l’envoi de messages post mortem. Le service commence à partir de trois euros pour 10 destinataires, ce qui semble plutôt abordable pour annoncer son amour inconditionnel ou une infidélité depuis l’au-delà.


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