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Chatroom, critique

Publié le 10 août 2010 par Fredp @FredMyscreens

Chatroom, critique

Les mondes virtuels sont à la mode ! Après la lamentable tentative de l’Autre Monde, c’est Hideo Nakata qui y fait son entrée dans la Chatroom.

Chatroom, critique
Hideo Nakata est surtout connu pour sa cassette vidéo meurtière de The Ring. Mais après un passage peu fructueux par les USA (Dark Water et le Cercle 2), voici qu’il débarque en Angleterre pour un projet moins ambitieux mais tout de même intriguant puisque le japonais se lance dans l’univers de l’Internet avec Chatroom.

Bien sûr, pour apprécier le film, il ne faut pas prendre en compte l’horreur et les fantômes dont il était question dans ses précédents films puisqu’il n’en sera rien ici. Nous suivons donc William qui ouvre son salon de discussion et se lie d’amitié avec 4 autres internautes, mais on apprend au fur et à mesure son but véritable.

Bon, il est clair d’emblée que le film surfe sur les clichés de l’Internet et les personnes étranges que l’on pourrait y croiser

Chatroom, critique
(dépressifs, ados mal dans leur peau, gothiques, pédophiles, …) et va d’emblée rebuter les plus geeks qui ne s’y reconnaitront pas vraiment car le message « on rencontre n’importe qui sur Internet, c’est le mal»  est encore une fois présent et assez mal amené. Du coup, il ne nous reste plus qu’à nous concentrer sur l’aspect thriller de l’histoire qui devient alors plus intéressante.

Tout d’abord parce qu’Hideo Nakata a la bonne idée de donner une dimension physique à la chatroom en l’illustrant par une pièce avec code d’entrée … Tout de suite la métaphore est comprise et on entre facilement dans le concept qui évoque pas mal le théâtre (d’ailleurs ce n’est pas étonnant quand on sait que le film est issu d’une pièce). Le film finit par trouver son rythme et devient alors assez intéressant à suivre.

Chatroom, critique
Mais la véritable force du film, c’est surtout Aaron Johnson qui fait ici preuve d’un charisme qu’on ne lui connaissait pas. Le comédien se révèle ici déterminé, ambigu et inquiétant à souhait (parfois à la limite du surjeu) et impose une présence qui lui faisait gravement défaut dans Kick-Ass.

Au final, le film se loupe carrément dans le message délivré mais offre tout de même un petit thriller techno relativement efficace pour être suivi avec attention, c’est pas si mal.


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