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Que le corps exulte. ( Ce que je suis )

Publié le 18 août 2010 par Eryc

Un jeune homme hétéro, sensuel et nudiste, au corps normal qui vit son corps et aime celui des autres, tant qu'ils sont réels, nus, sans artifices ni habits. J'apprécie cet habit de lumière, comme j'aime l'appeler, qu'est la nudité d'un être qui dès lors me paraît plus vrai, plus érotique, plus épanoui et plus beau. De parents nudistes, j'ai grandi nudiste mais aussi j'ai grandi caressé, cajolé, massé. J'aime l'été, et sur mes plages (nudistes), les gens nus pour leur naturel et en ce qu'ils me mettent en confiance. Mon signe particulier, si tant est que j'en aie un, est qu'outre le fait d'être né nu, je le suis resté, tout comme l'est la Nature, apaisante de vérité, sereine parce que nue. Certes pas toute l'année je peux l'être, mais 6 mois de l'année, le printemps et l'été, car avant de voir un corps dans son ensemble et de pouvoir échanger avec lui, qu'il s'agisse de protection, d'affection, de sensualité ou de sexe, il faut qu'il se sente confortable. S'il est confortable il est disponible, il donnera toute sa communication et donc sa beauté. C'est surprenant ce que dans notre société urbanisée et polluée de signifiants sociaux à coder et décoder, le langage inter-personnel peut être parasité de mensonges singulièrement contre-productifs que sont les conventions stylistiques sociales comme les paroles et les habits, et qui en aberrations de la norme, ne sont qu'écueils et incongrautés au développement de soi. En cela, nous apprécierons les peuples scandinaves si aimables, si agréables à vivre, qui dans nos campings estivaux et sur notre littoral nous laissent été après été cette image délicieuse de sympathie, induite par cette sous-jacente impudeur du corps. Une souveraineté du contact et de l'échange à quoi nombreux leurs opposons aride pudeur et stérile digression. Dénouons les blocages, apaisons les tensions, célébrons le plaisir. Il faut viabiliser les pulsions de vie, dussions-nous pratiquer le sexe animal. Vivre son corps comme vecteur d'émotion. Il faut bien que le corps exulte. Les animaux vivent nus, et nous humains en groupes sociaux, curieusement habillés, on se compare, on se chiffre, parés de nos couleurs et nos textures, et au fond on se fuit, quand le sexe nous rapproche. Mais pour se faire du bien par du sexe et s'apprécier mutuellement, encore faut-il approuver le nu. Le nu comme le sexe sont bienfaiteurs. Pour vivre heureux, ne vivons pas cachés.  Eryc.

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