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C'est la fête! La fête! (article 63)

Publié le 19 août 2010 par Snorounanne

veuillez faire jouer l'audio au moment que je le signalerai, merci

J'ai prié la madonne et Madonna me donna la joie!

J'avais tant prié de l'avoir, ce matin-là, à mes côtés, pour lui témoigner mes plus harmonieux souhaits de bonne anniversaire, mesdames et messieurs. J'avais tant espéré réussir à obtenir sa présence à l'émission d'Humour, pour lui prendre les mains et lui dire, ma chère Madonna, c'est à ton tour de te laisser parler d'amour!

Mais à cette émission, le budget est si médiocre, qu'on doit seulement passer les invités via le téléphone! Cela m'a ahurie! Ah, si un jour, j'avais des millions entre mes mains, que Dieu me pardonne, mais je mettrais à la porte, le boss, soit dit, monsieur Péladeau! Je ne pouvais pas non plus à l'émision "snorounanne reçoit ce soir" cette semaine, elle n'était pas diffusée.

En état de réfléxion et de déception, dans ma bulle sous verrou, je revoyais ces images délectantes en compagnie de la soit dite, Geneviève Dubois, cette policière au mille et un charme.

Mes deux copines avec lesquelles j'étais sortie la semaine passée m'ont harcelée au téléphone tout le week-end. Elle n'ont eu que peu de satisfaction dans leur attente. Que voulez-vous? Je n'aime pas parler de quelque chose, qui selon moi, n'est pas encore fondé.

Je le faisais autrefois, n'écoutant que ma raison, croyant à mon coeur et ses battements. Je parlais ouvertement de mes premières rencontres. Pour moi, c'était l'amour. Je le sentais. Je le prévisionnais sur des jours, des semaines, des mois et... une année complète. Oui, j'en parlais et chaque fois que j'en parlais, de semaine en semaine, une perception m'accrochait et je devinais que ça allait décrocher.

Cette fois-ci, le zipper sur ma bouche était bien cousu!

Dans les studios de LCN aux alentours de neuf heures cinq, mardi 17 août.

Dédé - C'en est vraiment une?

snorounanne - (délectant mon café) Une?

Dédé - Hé... on est là à parler d'elle pendant presque une heure... Je sais ce que les effets de l'amour font quand on l'est. Et toi, tu l'es. Mais dis-moi, elle te l'a dite oui?

snorounanne - M'a dite quoi?

Dédé - (élevant la voix et alertant les gens autour) C'est une lesbienne?

snorounanne - (étant bien assise sur une chaise droite) Tu n'pourrais pas être un peu plus discret? (me levant en frappant du pied la chaise) Je ne te divulguerai plus rien, t'es rien qu'un connard comme tous les autres!

Dédé - Ben quoi? La question se posait... Ah... bordel... (la regardant s'éloigner) encore ses spm...

Comme vous avez pu l'observer, on ne peut tout garder pour soi. Dédé est une personne de bonne foi mais quand il excède, qu'il frise son côté trop viril, il devient comme certains hommes... des connards! Oui, je lui en ai parlé et je me rends bien compte que j'aurais dû me la fermer. J'avais tous les yeux des techniciens, techniciennes, régisseur, styliste, habilleuse et j'en passe, me reluquant tout l'objet de mon corps.

Bien entendu, la plupart sont au courant de mon orientation sexuelle. Je n'en suis pas la première ni la dernière qui l'aie affirmée. Mais celui qui affirme dans ces métiers publics assume les fleurs et les pots. Je vous confierai que cela n'a pas toujours été rose. Dans la famille, les connaissances, aucun trouble. Dans ce réseau des médias... j'ai vu souvent le crucifix chuter, mesdames et messieurs.

Pour les hommes, j'étais une menace. Comme si je leur enlevais ainsi du pouvoir, de la domination sur leur opposée, ces femmes. Certains d'entre eux ont même joué au toréador. J'avais reçu des communiqués anonymes sur mon bureau, dans mon courriel, sur mon cellulaire, des messages irréfléchis du genre de: "Tu ne sais pas ce que tu manques... ou c'est d'un tel gaspillage... ou encore, je comprends que tu aimes manger les chattes des femmes, c'est tellement bon"! Celui-ci  m'avait terrassée et j'avais procédé à une enquête personnelle pour trouver cette espèce de morron!

Heureux pour lui que j'e n'avais pas déniché son code d'accès à son ordinateur... Et donc, au fil des années, travaillant au Québec, pour les lecteurs québécois, j'ai senti les gens plus accommodant, plus ouvert d'esprit. Ouais... l'histoire se répétait... Mais j'ai su me tenir droite. Nous ne sommes pas différents et différentes. Je pointe le doigt vers les églises, les prêtres pour avoir lessivé nos encéphales et dire que tout était mal et pour ensuite déclarer des guerres, de la jalousie et des homophobes tout autour de par le monde!

Heure - 10:23

L'émission D'Humour en cours:

n'avez pas réussi à me rejoindre? ça se peut... peut-être que vous manquez de wiserie? ...

snorounanne - Eh bien oui, mesdames et messieurs, nous sommes mardi 17 août et hier, c'était la fête de la reine de la Pop, Madonna. Cette année, pas de concert improvisé ou autres extravagances à l'occasion de son anniversaire, Madonna a choisi la discrétion et la sobriété. Ce sera pas demain que je serai son invitée.

En effet, mesdames et messieurs, c'est dans la discrétion la plus totale que Madonna a fêté ses 52 ans à Londres. Deux jours avant la date fatidique. Ah! Voilà la raison que j'ai pas eu d'invitation... Vous saviez que la chanteuse américaine est actuellement sur le tournage de son film W.E dans la capitale britannique? Elle en a donc profité pour célébrer cette année supplémentaire au très select club "Shoreditch House" dans l'Est londonien samedi dernier.

Accompagnée de sa fille Lourdes et de son compagnon Jesus Luz, 24 ans, elle est inspirée par les saints, faut croire... Madonna y aurait dîné avec quelques amis dans une pièce privée avant de se rendre au bord de la piscine sur le toit. Pas trop humide à Londres, se baigner dans les hauteurs? Madonna est apparue dans une magnifique robe grise satinée signée Dolce & Gabbana, restant sobre et classe. 

Le New York Times rapporte que cette simple petite fête n'aurait coûté que 100 000$. Avec pour environ 51,520$ de champagne et de cocktails, la sobriété n'est peut-être finalement pas le mot adéquat pour qualifier cette soirée d'anniversaire... Hein Madonna?

Et avec les merveilles de la technologie, nous avons rejoint la charmante et belle Madonna, à Londres, au téléphone, mesdames et messieurs.

traduction en français pour la conversation téléphonique

snorounanne - Bon après-midi Madonna! Est-ce que vous m'entendez bien?

Madonna - Allô ma chère snorounanne de mon coeur! Oui parfaitement bien. Ta voix se porte  comme si tu étais tout près de moi.

snorounanne - À la bonheur! Comment allez-vous après avoir fait la fête de vos 25 ans? (petits rires)

Madonna - Tu es adorable, toi. Je vais fort bien, merci. Et la célébration a été remarquable. Tu sais quoi? En général, je ne prends aucun appel téléphonique, sauf de mon imprésario, de ma fille et de mon petit ami. Mais quand on m'a dite que Snorounanne d'Humour allait me contacter, j'ai poussé des cris de joie.

snorounanne - Allons, n'en mettez pas trop, les gens d'ici vont me harceler. (rire) J'aurais très apprécié votre présence à l'émission d'Humour, quoique... le lendemain je me serais trouvée sur le bord du chemin.

Madonna - Ma petite chérie, tu me dis quand tu veux ok? Et je passerai à ton émission, laquelle, je souhaite qu'elle prenne de l'expansion?

snorounanne - C'est gentil de votre part. Mais si ma mémoire n'a pas de faille, vous avez dit à une amie qui est l'amie de tout le monde, Ellen Degeneres que vous ne feriez plus d'interview.

Madonna - Ah, j'ai dit ça, oui, j'admets, mais... je m'ennuie de ne pas en faire et avec toi, tout comme avec Ellen, je me sentais fort à l'aise. On va se revoir snorounanne, bientôt.

snorounanne - Vous ferez des heureux et des heureuses au Québec. Madonna?  Bonne fête en retard! Mille bisous! Je vous adore!

Madonna - Merci!

snorounanne - Et j'ai un petit cadeau à vous faire écouter. Et les gens à la maison, vous irez cliquer sur le lien que je vous déposerai ici devant le moniteur, d'accord? Madonna? Vous êtes encore là?

Madonna - Mais oui, ma belle d'amour!

snorounanne - Écoutez bien ceci, c'est par cette chanson que j'ai découvert votre talent et il n'y a qu'une seule et unique reine de la Pop! Et c'est vous. Ce qui va paraître bête... Lady Gaga, tu ferais mieux de trouver ton identité et cesser de faire de la copie... capitch?

Madonna - Tut tut tut... snorounanne... laisse-la faire. Elle fait ce qu'elle pense mieux pour ses fans.

snorounanne - Ouin... En tout cas... voici le lien à cliquer, mesdames et messieurs et pour vous, Madonna, écoutez, c'est mon cadeau de moi à vous.

http://www.youtube.com/watch?v=ZONcCnEVAoI

- Et avant de passer aux pauses commerciales, mesdames et messieurs, laissez-moi vous étaler le profil de Madonna. Je m'en fais pas pour elle, elle écoute la bande audio et pendant ce temps, pour ceux que ça intéresserait. Je vous en fait la lecture.

"Madonna est née Madonna Louise Veronica Ciccone le 16 août 1958 à Bay City au Michigan et est une chanteuse-pop mais également auteure-compositrice, productrice de musique et de cinéma, danseuse, actrice, réalisatrice, créatrice et ambassadrice de mode ainsi que femme d'affaires américaine d'origine italienne et canadienne française. Sa carrière est marquée par son succès mondial sur la scène musicale et de multiples controverses qu'elle a suscitées. Elle est surnommée "The Queen of Pop!"

Élevée dans une famille italo-américaine de six enfants, Madonna est la première fille et le troisième enfant du ménage. Ses grands frères s'appellent Martin et Anthony, son petit frère Christopher et ses deux sœurs Mélanie (mariée au musicien Joe Henry) et Paula Mae. Lors d'un concert à Montréal, Ma­donna révéla que sa mère était québécoise et aurait un lien de parenté avec le chef patriote Louis-Joseph Papineau (on révélera plus tard ses liens de parenté éloignés avec Céline Dion, Lynda Lemay et la duchesse Camilla Parker Bowles.

snorounanne - L'arbre généalogique ne remonterait-elle pas vers un lien de parenté avec d'Humour? Ah pis non, laissons tomber. Il est bien de rêver et je continuerai à rêver durant ces commanditaires, mesdames et messieurs! À tout de suite!

Après 3 minutes de silence... qu'avez-vous fait?

snorounanne - Nous sommes de nouveau en ondes. Pour ceux qui ont manqué les débuts de cette émission, nous avions Madonna au bout de la ligne lui souhaitant un beau 52 ans, son anniversaire étant hier, le 16, et elle nous a promis de revenir à Montréal pour d'autres interviews. Juste ça... cet appel me prive de vacances pour les 4 ans à venir! (sourcil accentué) Ça vous en dit long?

- Parlons tout d'abord, d'un sujet qui nous tient tous à coeur. Les conséquences des enfants et de l'éducation que les mères et les pères ont à leurs inculqués. Pas facile, mesdames et messieurs. Comment votre enfant réagit-il face au partage avec un autre enfant?

 non! stupide! fallait pas lui en donner!

- Apprendre à partager,... à vrai dire, toute petite, je ne partageais pas avec mes deux soeurs et pas pour autant avec les autres enfants, dans la rue. Chez nous, je voulais leur jouet et je brisais leur jouet. Oui! j'étais malcommode et détestable. Vous avez une belle image de la petite snoroune toute petite. Je vous lis une chronique que j'ai lue sur le web.

 "Savoir partager est une habileté qu'il est important d'acquérir pour pouvoir s'entendre avec les autres, mais les parents ne devraient pas s'attendre à ce qu'un enfant comprenne vraiment le sens du mot « partage » avant l'âge de 4 ans. "

- Pas vraiment ce mot que nos parents nous disaient... on nous disait: veux-tu ben prêter ça à ta soeur? Pour qu'elle arrête de brailler! Ouais... prêter. Voilà le terme exact à cette époque. Aujourd'hui, on l'a modelé par: veux-tu bien partager cela avec ta soeur... Vous trouvez pas que ça fait plus distingué? Moi, j'ai jamais rien compris. J'avais dépassé le cap des 4 ans... pis, me souviens pas que mes parents m'aient traînée devant un tribunal... (rire)

"Il n'est pas surprenant qu'apprendre à partager prenne du temps. Il y a beaucoup de choses à apprendre. Les enfants doivent être capables de résister à leur impulsion à s'emparer des objets, de saisir le point de vue d'un autre enfant, et de comprendre assez bien la notion de temps pour sentir qu'il n'y a pas de mal à attendre avant d'obtenir ce qu'ils veulent. Ils doivent également être capables de parler assez bien pour pouvoir régler la question de qui va avoir quoi et quand."

- J'étais pas mal directe dans mes paroles... à 2 ans, je maîtrisais tous les mots dans une église.

"Les bébés et les tout-petits savent seulement qu'ils veulent quelque chose et qu'ils le veulent tout de suite. Il faut d'abord qu'ils acquièrent le sens de leur identité avant de commencer à avoir le sens de la propriété. Bien qu'ils aiment être près d'autres enfants et qu'ils désirent faire la même chose qu'eux, ils veulent avoir leur espace personnel et leurs propres jouets. Tout cela fait partie de l'apprentissage de leur individualité et de leur importance. Les tout-petits semblent avoir des règles personnelles concernant la propriété, comme celles-ci: Je n'en voulais pas jusqu'à ce qu'il soit à toi ou C'est à moi parce que je le veux".

- Oh la la... ça me ressemble énormément ce passage...

"Les enfants de 3 ans parviennent à l'étape suivante. Ils passent une bonne partie de leur temps de jeu à régler des questions comme « qui va avoir quoi?», « qui va faire quoi?» et « qui va pouvoir jouer? ». Tout cela est normal : c'est leur façon de s'entraîner à acquérir les habiletés qu'il faut pour nouer des amitiés".

- J'en ai pas gardé... des amis... ça pas changé, encore même aujourd'hui.

"À 4 ans, les enfants sont plus aptes à échanger des idées et des jouets. Ils aiment donner et ils aiment recevoir".

- Ben, je vous dis que ça pas été mon cas... pas dur à comprendre ça!

"Si, à l'âge de 4 ans, votre enfant ne coopère toujours pas avec les autres et s'il se montre hostile, il vaut mieux obtenir de l'aide. Consultez son médecin pour qu'il vous dirige vers les services familiaux appropriés situés dans votre secteur".

- Maman? Appelle dès maintenant! Oust! Alors... qu'en pensez-vous chères mères? Pour ce faire, vous n'avez qu'à m'écrire à: [email protected]  et je vous répondrai aussitôt que j'aurai franchi le cap des 5 ans. (rire) Non mais, si vous êtes malins, malignes, vous saurez me rejoindre, et donc... en tout cas. Qu'importe... (prenant dans mes mains les notes et les déchirant) On n'en fera pas tout un drame. Les enfants et moi, c'est comment vous dire... un dilemme. Ah! On me fait signe qu'il faut passer à une pause commanditaire, mesdames et messieurs. Sur ce, on vous revient.

À midi tapant, j'étais en train de prendre le dîner dans un restaurant St-Hubert. La faim d'une bonne poitrine de poulet avec sauce et frite accompagnée d'un bon grand verre de pepsi. J'étais allée seule et j'étais seule. La majorité des mères suivi de leur petit enfant sélectionnait une table éloignée de la mienne. Cela vous donne-t-il une idée du nombre de femmes mères ayant regardé l'émission?

Loin de mes yeux, loin du coeur, me disais-je. Je respirais et je mangeais sans être dévisagée par ces gosses. Par maldresse, une frite qui devait me servir de nourriture s'échappait et tombait entre mes pieds et la table. Comme je suis propre de ma personne, je prenais une serviette de table et me penchais pour la ramasser. Et la tenant dans ma main et me réajustant devant mon assiette, elle se tenait debout sur le coin de la table toute souriante.

Geneviève Dubois - Je te dérange?

snorounanne - Non... (poussant la serviette enrobant la frite le plus loin possible sur la table) Non, tu ne me déranges nullement... tu veux t'asseoir?

Geneviève Dubois - Je suis juste de passage. Tu fais quoi demain?

snorounanne - Demain... bien je... demain c'est mercredi?

Geneviève Dubois - Oui.

snorounanne - Des nouvelles sur TVA pour midi et on ne m'a pas gratifiée pour d'autres tâches. Pourquoi?

Geneviève Dubois - Tu connais la station d'autobus-métro Montmorency?

snorounanne - Je connais, oui.

Geneviève Dubois - Sois là pour 13 heures. Je te ferai signe. Maintenant, je me sauve. À plus. (S'esquivant aussi vite qu'elle en est apparue)

snorounanne - (La regardant sortir par la porte) C'est ça à demain... (me retournant vers ma belle assiette de poulet) Étrange... est-ce... est-ce un rendez-vous?

Le lendemain, après l'heure des nouvelles sur TVA, j'avais pris l'autobus public et le métro ne désirant pas déranger Dédé. Si c'était un rendez-vous galant, il n'avait pas sa place.

Sortant de la bouche du métro de la station Montmorency, je sortais à l'extérieur en cherchant des yeux la douce blondinette. Et à cette heure-ci, ce n'était pas les têtes blondes qui manquaient. Alors, je marchais et décidais de m'asseoir sur un banc et attendre le signalement. J'entendais sans porter attention des klaxonnements d'autobus qui, par irritation, je levais mes yeux en direction et...

snorounanne - Dites-moi que je rêve... (je me levais du banc) Merde... je rêve pas... c'est elle. (la portière s'ouvrait sur moi et je la voyais resplendissante)

De policière à chauffeure d'autobus...

Geneviève Dubois - Allez monte!

Ce que je faisais instantanément... éprise sous son charme. J'y montais et son sourire me donnait des vertiges papillotant l'estomac. Et tragiquement... mon sourire se figeait sous le sort de...

 La foire de l'excitation n'étant plus la même...

Je n'entendais pas à rire, mesdames et messieurs. Je faisais un volte-face et prenais la sortie en la forçant de réouvrir cette maudite portière damnée! Elle ne comprenait réellement pas mon comportement, je sais, mais, cela m'a prise de court et je déteste qu'on me surprenne de cette manière. Elle n'a pas eu d'autre alternative que d'ouvrir et de me laisser descendre en furie.

Elle a sans doute dit aux enfants d'attendre, de patienter, parce qu'elle était déjà derrière moi, m'apostrophiant par le coude et demandant des explications.

Geneviève Dubois - C'est complètement du délire... tu veux bien me dire ce qu'il y a eu, s'il te plaît? Pour... pour que j'explique à ce groupe d'enfants ta réaction.

snorounanne - Tu me testes... c'est ça hen? Tu me testes depuis ces rencontres. Qu'attends-tu de moi?

Geneviève Dubois - Je te...  qu'est-ce que ça à voir avec cette sortie en autobus? Je te testerais pourquoi?

snorounanne - Tous ces enfants... tu tu tu...

Geneviève Dubois - Hé... t'énerve pas. (me prenant les mains) C'est une activité, une sortie avec de jeunes enfants ayant un handicap mental léger. Je fais ça tous les ans avant la rentrée des classes. J'avais pensé à toi, pour m'accompagner.

snorounanne - Tu as écouté, toi... tu tu as écouté l'émission de ce matin, avoue.

Geneviève Dubois - Je cherche simplement à te connaître, snorounanne. Tu es la seule personne,...

snorounanne - (me pinçant les sinus pour mieux réfléchir à ce que j'allais dire) La seule? T'en es bien certaine?

Geneviève Dubois - (fronçait les sourcils) Comme toi, oui. Je croyais qu'on s'était comprises l'autre jour. Et puis oui, j'ai regardé l'émission de ce matin et puis oui, je me suis dite que le fait de venir avec nous, allait changer tes impressions sur ces gosses.

snorounanne - (Jetant un regard sur l'autobus) Moi qui... ah et puis... à quoi bon.

Geneviève Dubois - Toi qui... j'aimerais bien que tu termines tes phrases. Je peux pas deviner si tu me parles pas.

snorounanne - (La regardant dans le creux de ses yeux) J'avais imaginé que c'était un...

Geneviève Dubois - Un?

snorounanne - Un rencard, nom de Dieu! (Elle s'était mise à sourire et à passer sa main dans ses cheveux) 

Geneviève Dubois - Ah bon... et... qui te dit que c'en est pas un?

snorounanne - Tu te moques de moi...

Geneviève Dubois - S'ils sont trop dérangeants, on les attachera et leur bandera les yeux pour pas qu'ils voient des choses qu'à cet âge, ils ne peuvent comprendre...

snorounanne - (sortant de ma pochette, un petit contenant de comprimés en gélule) Ça fera l'affaire.

Geneviève Dubois - Maux de tête... (Hochant la tête) Ce que tu peux me faire rire, toi. On y va?

snorounanne - (prenant une profonde respiration) Okay oui. Je vous accompagne.

Genevière Dubois - (me prenant l'épaule) T'as pas idée où nous allons? Toi qui es voyante... (riant) Tu sais... il est encore temps de refuser.

snorounanne - (lui souriant) Je ne refuse pas un rendez-vous.

Et lentement mais sûrement, nous montions à bord de l'autobus, là où l'enfer m'attendait... Sur ces trois points, je vous offre l'opportunité d'appuyer sur l'audio et d'écouter chanter Alanis Morissette. (on apprend)  Je vous remercie une fois de plus et pas de moins, votre participation pour cette lecture sur ces chroniques, sur ces éditoriaux.

Je me permettrai de saluer et de dire merci à deux autres bons lecteurs que j'ai fait connaissance. Je les nomme par leur pseudo. Italienna et ocliclac. Ils se reconnaîtront. Merci et je vous suis reconnaissante.

Bonne écoute! À bientôt! Bisous!


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