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Saint-Jacques... La Mecque

Publié le 25 août 2010 par Olivier Walmacq

saint_jacques_la_mecque

genre: comédie
année: 2005
durée: 1h50

l'histoire: Au décès de leur mère, deux frères et une soeur apprennent qu'ils ne toucheront leur héritage que s'ils font ensemble, à pied, la marche du Puy-En-Velay à Saint-Jacques de Compostelle. Ils découvrent qu'ils marchent avec un groupe de six autres personnes, dont un jeune beur qui fait croire à son cousin qu'il l'emmène à La Mecque, alors qu'il poursuit une jeune pélerine.

la critique de Eelsoliver:

Coline Serreau... Une cinéaste dont le meilleur film s'intitule Trois hommes et un couffin, une comédie simpliste mais efficace qui a subi le poids des années.
Pour le reste, Coline Serreau s'est surtout engluée dans des comédies dramatiques dont le message semble clair: la France va mal. Coline Serreau aime souvent décrire des galeries de personnages confrontés à leur propre mal-être, leur crise existentielle et leur propre dépression.

C'est à nouveau ce qu'elle raconte dans Saint-Jacques... La Mecque, une comédie dramatique bancale et remplie de clichés dans laquelle deux frères et une soeur se voient obliger d'aller jusque Saint-Jacques de Compostelle pour toucher l'héritage de leur mère.
Evidemment, ces trois personnages sans saveur (en même temps, quelle idée de choisir Muriel Robin qui se croit indispensable au cinéma français) ne s'entendent pas.

Leur périple va leur permettre de relativiser les choses, surtout lorsqu'ils rencontrent deux jeunes beurs, dont le but est d'arriver à La Mecque.
A partir de là, bonjour les caricatures sur les arabes ! Le message est clair: les arabes sont sympas, enfin tant qu'ils ne sont pas trop nombreux non plus dans notre petite France tolérante, prête à accueillir l'immigration, mais à condition qu'ils (quand je dis "ils", comprenez les arabes...) ne fassent pas trop de bruit non plus...

De ce fait, le personnage incarné par Muriel Robin se prend d'affection pour les deux jeunes beurs et leur apprend quelques règles de savoir-être et de savoir vivre, le tout sous couvert d'un message de tolérance. Bienvenue dans le cinéma poujadiste, dans ce que le cinéma français peut faire de pire, celui de Coline Serreau, au service d'un slogan UMP franchement insupportable.
Donc, pas de note. Cela ferait trop d'honneur à ce film.


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