Magazine Cinéma

Dread

Publié le 03 septembre 2010 par Olivier Walmacq

DreadPoster1

Genre : horreur, épouvante
Année : 2009
Durée: 1h48
Réalisateur : Anthony DiBlasi

L'histoire : Stephen est un jeune étudiant en cinéma.Il rencontre Quaid, un autre jeune homme, mais qui lui reste traumatisé par la mort brutale de ses parents assassinés sous ses yeux alors qu'il n'avait qu'une dizaine d'année.Ensemble et accompagnés d'une amie ils décident de réaliser un film documentaire sur nos peurs les plus profondes.Ils enregistrent ainsi les différents témoignages de personnes acceptant de se livrer à leur caméra.Mais si pour stephen l'exercice relève avant d'un devoir scolaire Quaid, lui, torturé par ses angoisses, repousse toujours plus loin les limites de l'expérience....

La critique de shamman : Adaptation d'une nouvelle issue du "livre des morts " de Clive Baker, Dread est l'une de ses rares oeuvres qui ne dépeint pas un univers fantastique.
On connaissait Baker pour son effroyable poésie. Un univers torturé et infernal sur fond de damnation éternelle avec tout son cortège d'âmes tourmentées cherchant l'expiation(ici pas question de rédemption) dans le sacrifice et la chaire maltraitée ..(non non, j'exagère pas !).
Ici les protagonistes vont trouvés l'enfer au plus profond d'eux même.
D'entrée de jeu Anthony DiBlasi dresse un tableau précis et révélateur sur la psychologie de ses personnages.Chacun prend sa place presque immédiatement et leur intervenance sera donc sans surprise dans le récit.Cependant ils vont évoluer...
Notamment Quaid, personnage énigmatique.

DiBlasi nous le décrit rapidement comme l'élément central et dangereux du film.
Complètement traumatisé et revivant sans cesse le meurtre horrible de ses parents qu'il veut à tout prix exorciser, il vit dans l'angoisse que l'assassin (qui ne fut jamais retrouvé) ne vienne le dégommer à son tour.
Dans la première partie il va ainsi mettre les différents protagonistes à son niveau : c'est à dire identifier formellement ce qui les terrifie le plus.Ensuite ....l'histoire vous le dira.
De plutôt bonne facture, Dread affiche une image sale, granuleuse, ce qui accentue un climat déjà sordide.-saluons à l'occasion la prestation de Shaun Evans très convaincant Quaid dans son rôle d'âme perdue qui tutoie les enfers.

Les différents acteurs sont d'ailleurs dans l'ensemble plutôt corrects.
DiBlasi distille lentement une véritable angoisse qui prendra définitivement corps dans la dernière partie du film, qui révèlera une horreur qui ne semblera jamais s'arrêter.
Un bon film bien nauséeux mais qui reste cependant intelligent.
Note : 14/20


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines