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Woerth face en perspective ?

Publié le 04 septembre 2010 par Ruminances

Posté par lediazec le 4 septembre 2010

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Depuis le début de l'affaire Woerth-Bettencourt, le ministre des retraites crie au scandale, à l'acharnement et – allons-y ! -, va jusqu'à parler de « lapidation publique », ni plus ni moins : le poids des mots, le choc des images.

Jusqu'à présent il avait curieusement bénéficié d'un traitement de faveur de la part des syndicats. Pourquoi ?… Certains tordus évoquent une attitude « noble » de la part des responsables syndicaux. Or depuis le milieu de la semaine, ce traitement de faveur n'est plus en vigueur chez ces révolutionnaires d'un type nouveau.Un mystère de plus.

Je comprends d'autant moins cette attitude des syndicats, que sieur Woerth n'est pas un novice dans la magouille. Les héritiers des Fernand Pelloutier, Émile Pouget et autres Pierre Monatte, ont l'air d'avoir gagné en embonpoint ce que leurs prédécesseurs avaient en pugnacité.

Pourquoi donc un tel traitement de faveur à l'égard de celui qui cherche de toute évidence à poignarder le système des retraites sans autre état d'âme que celui de servir les intérêts de la classe possédante ? Stratégie du silence, consistant à ne parler qu'à bon escient, juste au moment de l'estocade ?… Grogne de la base qui pousse, pousse, parce qu'elle n'en peut plus du mensonge et des tromperies en tout genre ?…

J'ai bien ri en lisant les titres dans la presse : « Woerth lâché par les syndicats, Fillon et Sarkozy à son secours ». Vicieux, vous ne trouvez pas ? Comme si le rôle des syndicats consistait à soutenir celui qui ne cherche qu'à leur enduire le sphincter avant pénétration. Il y a des jours où la vie mérite d'être vécue !

Il n'en fallait pas davantage pour que Sarko et Fillon – pour des raisons différentes – montent au créneau apporter à l'amnésique Woerth un soutien indéfectible. Le Lider Mínimo, parce que la mort politique de son ministre préféré sonne le glas de sa propre politique ; le premier ministre, parce que après un exercice plutôt peinard – qu'avait-il comme occupation  avec un tel chefaillon ? -, n'a pas envie de se faire dépouiller avec le dossier des retraites. ni avec aucun autre du reste. La paix des cimetières, trop peu pour lui. A moins qu'il ne s'agisse du baiser du Parrain. Allez savoir ! Que cette période est faste en rebondissements, les amis. Cela faisait longtemps que la Cinquième n'avait montré un visage aussi obscène.

Mieux vaut tard que jamais, camarades syndicalistes ! Tous unis contre la politique de l'arnaque. Que Sarko se souvienne que quand en France il y a des grèves, désormais non seulement on le remarque, mais on s'en souvient !

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