Magazine Politique

Guide de la vermine urbaine

Publié le 08 septembre 2010 par Pierre

Le citadin bénéficie génGuide de la vermine urbaineéralement d'un cadre de vie préservé des turpitudes de la nature sauvage. Ce cadre de vie n'est certes pas toujours agréable (puanteurs des voitures, hostilité des parkings, tristesse des immeubles gris), néanmoins il permet de mettre à distance l'Homme des grands prédateurs (loups, lions, requins...).

Il existe cependant une faille : la ville est colonisée, infestée par une quantité effarante de parasites qui prolifèrent sur notre dos. Pire, certains de ces parasites adoptent des stratégies pour sciemment nous pourrir la vie ; c'est-à-dire que leur raison d'être est de nous emmerder.

Nous y reviendrons.

PIGEONS. La tête de gondole de la vermine urbaine. Ces affreux volatiles, sales, puants et mal élevés chient n'importe où, et dispersent des germes malfaisants lors de leur envol. Leur spéciale : décoller à proximité d'un piéton, si possible en le frôlant. Effet garanti : en plus de l'humiliation subie par le piéton, celui-ci collecte une épaisse couche de germes et de microbes.

ACARIENS. Les acariens constituent une horrible vermine qui prolifère à une vitesse effrayante. Nous l'avions révélé lors d'une précédente enquête : 10% du poids de votre oreiller est constitué de cadavres et de larves d'acariens. Pensez à régulièrement secouer votre oreiller par la fenêtre, afin de disperser dans la rue lesdits acariens.

Guide de la vermine urbaine

MOUCHES. La mouche est l'insecte le plus inutile qui soit, et le plus insupportable. Vrombir bruyamment dans une pièce, tourner autour de l'assiette, voilà qui ne sert à rien et aiguise la mauvaise humeur. Dotée d'yeux multi-facettes et d'une réactivité exceptionnelle, la mouche est très difficile abattre avec un journal. Un être supérieur donc, au service hélas d'un comportement mesquin et insignifiant.

MOUSTIQUES, MOUCHERONS. Ils pullulent par temps chaud et humide. Plus faciles à abattre que les mouches, mais laissent des traces gênantes sur les murs.

Guide de la vermine urbaine
CAFARD. Roi du sous sol, du métro et des coins sombres et humides, le cafard jouit d'une image relativement négative, cependant il sait rester discret. Mais ne nous faisons pas d'illusions : ces cloportes pullulent dans nos cloisons, nos caves et nos greniers. Rien à faire pour les éliminer... mais c'est plutôt une bonne chose : d'après une enquête récemment parue sur yahoo.fr, on pourrait bientôt faire des antibiotiques à partir des cafards. Une bonne nouvelle, donc.

AUTRES RAMPANTS. Très variés, très nombreux, et certainement aussi répugnants que les précédents, ils sont heureusement plus discrets.

Guide de la vermine urbaine

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Pierre 381 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines